Le grand village
« Dans la chaleur moite d’un début de nuit, sous des néons hors d’âge, débarquer à l’aéroport international de Bamako-Sénou, où règne un joyeux désordre, a déjà quelque chose d’exotique pour qui ne connaît pas l’Afrique. Dans le minibus qui file vers la ville, notre guide prévient pourtant que la capitale malienne n’est plus aujourd’hui le « grand village » auquel elle ressemblait encore dans les années 1990. La métropole possède dés
Dans la chaleur moite d’un début de nuit, sous des néons hors d’âge, débarquer à l’aéroport international de Bamako-Sénou, où règne un joyeux désordre, a déjà quelque chose d’exotique pour qui ne connaît pas l’Afrique. Dans le minibus qui file vers la ville, notre guide prévient pourtant que la capitale malienne n’est plus aujourd’hui le grand village auquel elle ressemblait encore dans les années 1990. La métropole possède désormais, c’est vrai, de larges avenues. Mais elle est encore loin – heureusement – de ressembler aux plus grandes mégapoles africaines. Vue depuis l’une des deux collines qui la dominent, Bamako reste une agglomération de taille modeste, étalée de part et d’autre de l’imposant fleuve Niger, et constituée de constructions peu élevées qui se perdent au milieu des arbres. En quittant les grandes artères – et avec elles, souvent, l’asphalte – on se retrouve immédiatement parmi les charrettes, les animaux et la foule colorée qui s’affaire. Il faut, par exemple, et malgré l’affluence, s’aventurer dans l’immense Marché rose, incroyable dédale d’échoppes en tous genres, ou au marché des artisans, animé par les bruits de fer frappé. Les féticheurs y ont aussi pris leurs quartiers. Sur leurs étals, s’entassent têtes de singe et autres gris-gris…
À voir, à faire
Chez Ikhar, le circuit De Tombouctou au pays dogon intègre, en 10 j/8 n, les principaux lieux touristiques, y compris Bamako, Mopti, Djenné et Ségou (départ le 20/02).