La tempête perturbe les transports et hypothèque le tourisme aquitain
Ce week-end, une tempête aussi violente que celle de 1999 a frappé l’Aquitaine et l’Espagne. Avec, à craindre, les mêmes conséquences néfastes sur le tourisme de ces zones.
La tempête qui s’est abattue ce week-end sur le sud-ouest de la France et l’Espagne a fait au moins une quinzaine de victimes dont au moins quatre en France. En Aquitaine, les dégâts sur les forêts sont jugés aussi importants que ceux causés par la tempête de 1999. C’est également le cas pour les infrastructures touristiques. Les trafics routiers, aériens et ferroviaires ont ainsi été gravement perturbés, voire interrompus durant plusieurs heures. Des campings et des hôtels ont également été endommagés dans le sud-suest, faisant craindre une mauvaise saison estivale, comme ce fut le cas en 99, les touristes préférant se rendre dans des zones épargnées par le coup de vent. Toutefois, les touristes s’étaient tout de même rendus dans le pays Basque, quasi-intact après le tempête de 99. Le tourisme aquitain avait ainsi pu compenser en partie la désaffection des touristes européens des côtes landaises et girondines, chamboulées par le vent, mais pourtant remises en état à temps. Cette fois-ci, c’est toute la côte aquitaine qui a subi les assauts du vent. Du coup, les conséquences sur le tourisme local pourraient bien être plus grave qu’il y a neuf ans. En Espagne, les fortes rafales de vents entraînaient des retards et des annulations de vols dans les aéroports de Bilbao et Saint-Sébastien au Pays Basque, de Pampelune en Navarre, de Santander en Cantabrie, et d’Ibiza dans l’archipel méditerranéen des Baléares. Elles ont aussi affecté la circulation des trains, notamment ceux à grande vitesse reliant Madrid et Barcelone.
