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La Réunion et Albi veulent faire fructifier leur distinction

« L’impact de leur classement au Patrimoine mondial de l’Unesco dépendra de la mise en marché et de la communication autour de ce « label ». »

Les pitons, cirques et remparts de l’île de la Réunion et la Cité épiscopale de la ville d’Albi font désormais partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Une distinction qui devrait doper leur fréquentation, effet observé dans la plupart des sites classés, à l’instar de Carcassonne ou Provins. À Bordeaux, inscrit en 2007, le directeur de l’Office de tourisme, Jean-Daniel Terrassin, note une augmentation régulière du nombre de touristes. Entre 15 % et 20 % de croissance par an, en excluant l’année noire – 2009 – à 2 %, et davantage sur la fréquentation des musées et des monuments. « Le label Unesco, très reconnu à l’international, permet d’attirer une clientèle étrangère importante, notamment asiatique », explique Jean-Daniel Terrassin. Pour autant, cette distinction n’est pas une baguette magique, comme le prouve l’exemple de la Nouvelle-Calédonie, dont les lagons n’ont pas attiré plus de visiteurs depuis leur inscription, en 2008. Maire d’Albi, Philippe Bonnecarrère la voit plus comme une boîte à outils : « C’est la manière dont nous nous en servirons qui permettra une augmentation forte, durable et cohérente, du tourisme », explique-t-il. L’instauration d’une réflexion territoriale, la construction de « produits Unesco », comme à Bordeaux, d’un marketing et de plans de communication ciblés, sont essentielles. Il s’agira avant tout pour Albi de conserver son identité, et d’adapter les structures d’accueil face l’afflux de touristes. À la Réunion, qui espère passer de 420 000 à 600 000 visiteurs en 2015, le défi consistera à attirer une clientèle non affinitaire en provenance de France, d’Asie ou d’Allemagne, et moins tournée vers le balnéaire. Un objectif qui suppose de nombreux changements en termes de structures hôtelières, d’aménagements des sites et de liaisons aériennes.

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