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La ponctualité aérienne s’est encore détériorée en France

Selon le Conseil national des clients aériens (CNCA, ex-Comuta), 26% des vols au départ des aéroports français ont subi un retard de plus de quinze minutes durant le 1er semestre 2003.

Mauvaise passe pour la ponctualité aérienne. Au premier semestre 2003, 26% des vols commerciaux ont subi un retard de 15 minutes et plus au départ des 14 premiers aéroports français, contre 24,2% au premier trimestre de l’année précédente. Parallèlement, le retard moyen par vol est passé à 49 minutes, contre 39 minutes au premier semestre 2002.

Selon l’étude établie par le Conseil national des clients aériens (CNCA), les retards sont attribuables aux compagnies aériennes dans 28,8% des cas, 25,8% aux enchaînements de rotations des appareils (arrivées tardives),  16,3% aux gestionnaires d’aéroport et à la sureté, 14% à la navigation aérienne, 9,1% aux passagers et 6% aux conditions météorologiques. La dégradation de la ponctualité s’explique aussi par des phénomènes conjoncturels : le renforcement des mesures de sûreté dans les aéroports, l’épidemie du SRAS, les intempéries neigeuses des 4 et 5 janvier 2003, et les mouvements sociaux en mai et juin.

Ces mauvais résultats sont d’autant plus préoccupants qu’ils interviennent dans un climat de stagnation du trafic passagers et laissent augurer de nouvelles dégradations en cas de retour de la croissance.  

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