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La mer Rouge sur fond de désert , c’est magique !

Christelle Jardin est conseillère chez Ghozzi Voyages/Selectour à Paris. Elle était impatiente de découvrir l’Egypte et en revient plus que ravie.

La découverte de la mer Rouge constituait la deuxième partie du bel éductour, Portrait complet d’Egypte, organisé par STI Voyages, en collaboration avec Air Masters et les hôtels Hilton, pour une centaine d’agents de voyages du 8 au 16 juin. J’ai été déçue par Hurghada. La station, qui s’étend sur des kilomètres aux frontières du désert arabique, est un chantier permanent et désordonné d’hôtels. Très fréquentée par la clientèle allemande, Hurghada possède un centre-ville conçu pour les touristes, Sakala, concentration de cafés, de boutiques et de restaurants qui n’ont rien de typique !

L’endroit est en revanche idéal pour un séjour d’initiation à la plongée ou pour des vacances balnéaires d’un bon rapport qualité-prix. Les plages des hôtels, artificielles, ne sont pas très grandes contrairement à leurs piscines, souvent aménagées pour accueillir les enfants. Attention, en été, la température dépasse facilement les 40 °C et juin est le mois des méduses, inoffensives mais peu séduisantes !

Nous nous sommes tout de même lancés. Munis de palmes, masque et tuba, nous avons embarqué sur de gros bateaux blancs type yacht, en partance pour l’île de Giftun. Objectif : découvrir la beauté des fonds sous-marins. Je crois n’avoir jamais vu une eau aussi turquoise ! Quel contraste étonnant avec les montagnes de sable à l’horizon. Quelques mètres à peine sous la surface, dans une mer transparente, on a l’impression d’être immergé dans un aquarium géant. Poissons clowns, napoléons, papillons, anges empereurs… Les noms des poissons sont aussi jolis que leurs couleurs vives, jaune, orange ou bleu électrique.

Dîner aux chandelles dans le désert, sous un ciel étoilé

Nous avons ensuite mis le cap sur Sharm el-Sheikh, appréciée des Italiens, installée à la pointe du Sinaï. Contrairement à Hurghada, les hôtels ne sont pas les uns sur les autres et sont un peu plus haut de gamme. Mais Naama Bay, le centre-ville, n’est pas plus typique, avec ses larges avenues bordées de magasins, restaurants, cafés et boîtes de nuit. Un piège à touristes cependant très animé le soir !

Je n’oublierai pas la visite du Sofitel, à la décoration orientale soignée et à la superbe vue panoramique sur la baie de Naama aux milliers de lumières. Quel romantisme !

Notre séjour s’est clos en beauté par une escapade dans le désert. Départ en convoi d’une quinzaine de 4×4, pour une balade, dans un nuage de poussière, entre des montagnes de granit rose aux formes arrondies. Nous avons croisé des Bédouins et leurs dromadaires. Plus loin, les véhicules se sont immobilisés, le temps d’une promenade le long d’une mangrove, forêt de palétuviers, les pieds dans une eau peu profonde, transparente et chaude, à la lisière de la mer du golfe d’Aqaba. Dans un tel cadre, le déjeuner bédouin était de rigueur, simple mais bon, à l’ombre d’une tente.

La soirée de clôture nous a réservé une belle surprise. On nous a conduits jusqu’à des tables dressées au coeur du désert, nappes blanches, bougies, poufs, tapis au sol. Un décor superbe entouré des montagnes du Sinaï, sous un ciel étoilé et une douce chaleur. Nous avons poursuivi à la Dolce Vita, une boîte de nuit en plein air. Certains ont pris le premier convoi de retour pour l’hôtel, d’autres en ont profité, jusqu’au lever du soleil sur le désert éternel. Magique !

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