La Guadeloupe met les TO sur le pont
Les spécialiste des îles prennent des mesures commerciales pour faire face à la grève qui paralyse la Guadeloupe depuis jeudi dernier.
Christophe Perot, directeur général de Tourinter et son équipe, ont constitué une cellule de crise pour être réactifs et trouver des solutions commerciales aux désagréments subis par les clients sur place ou sur le point de se rendre en Guadeloupe. Depuis jeudi dernier, l’île est bloquée par une grève générale contre la vie chère doublée d’un mouvement des stations-services qui la prive de carburant. Passion des îles by Tourinter, second tour opérateur français aux Antilles avec quelque 15000 clients par an et plus de 500 départs chaque semaine vers la Guadeloupe gère depuis le 22 janvier chaque cas, dossier par dossier. Certains clients sur place ont été transférés en Martinique et d’autres, rapatriés en France (selon les cas et les disponibilités). Pour les clients qui doivent partir, Tourinter propose aux agences pour les départs jusqu’à fin janvier : de reprotéger leurs clients en Martinique (en fonction des disponibilités de vols et du terrestre) ; de décaler le voyage avec ou sans frais selon le cas de figure, en général avant fin juin ; dans certains cas exceptionnels, de changer tout simplement de destination (aux conditions tarifs Passion des îles). Exotismes, leader vers les Antilles françaises avec 20 000 clients par an rien qu’en Guadeloupe est tout autant sur le pont, réglant au cas par cas et au mieux les dossiers des clients sur place ou en partance. Nous faisons notre travail de TO, insiste Didier Sylvestre, directeur commercial en regrettant qu’une grève de quelques jours ruine tous les efforts de promotion accomplis. C’est d’autant plus dommageable et compliqué que cette grève intervient en très haute saison. Nous battons depuis le 15 décembre des records de vente. Le mois de décembre s’est achevé en croissance par rapport à l’an dernier. La Martinique est ainsi saturée. Exotismes enregistre beaucoup de reports vers l’océan indien. En cas de cyclone,on gère la crise mais on sait quend elle va s’arrêter. Le plus problématique avec cette grève, c’est que on ne sait pas combien de temps le blocage peut durer.
