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La grève des contrôleurs aériens exaspère la FNAM et l’UAF

La FNAM et l’UAF font le bilan de la grève des contrôleurs aériens qui a touché la France ce week-end et tirent la sonnette d’alarme sur ce second mouvement social depuis le début de l’année.  

La Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) et l’Union des Aéroports Français (UAF), représentant 95% des du transport aérien français et quelque 160 aéroports nationaux, dénoncent dans un communiqué commun le mouvement de grève des contrôleurs aériens français qui a touché les aéroports de Paris, Marseille, Lyon, Nice et Beauvais, dimanche 20 et lundi 21 mars.

13 jours de grève depuis janvier 2013

Une grève annoncée la veille et qui a pris de cours de nombreux passagers, qui ont vu leur vol annulé, retardé ou encore dérouté, avec des impacts importants sur les vols province-province.

A Paris, ce sont plus de 600 vols qui ont été supprimés, dont 450 sur l’aéroport Paris-Orly. A l’arrivée des aéroports régionaux, quelque 500 vols annulés au départ et à l’arrivée, soit un trafic impacté de 18 à 37% selon les aéroports.

Une grève inacceptable

Pour les deux instances représentatives, cet énième mouvement social porte à 13 jours de grève imputables aux contrôleurs français depuis le début de l’année 2013 (4 en 2013, 3 en 2014, 3 en 2015 et 3 de janvier à mars 2016).

L’occasion pour la FNAM de rappeler que l’aviation civile est largement financée par taxes et redevances des compagnies aériennes et que les contrôleurs aériens avaient obtenu une hausse de 6,5% de la redevance de routes lors de la grève de 2014. Pour l’UAF enfin, la qualité de service des aéroports français régionaux est une nouvelle fois impactée, avec des impacts économiques et un manque à gagner pour les territoires.

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