La gestion et l’action du Snav approuvées à l’unanimité

Lors de son discours d’ouverture, César Balderracchi, président du Snav, a rappelé les principaux points qui ont marqué l’année écoulée. Il a très vivement regretté l’inaction des pouvoirs publics, malgré le soutien promis aux entreprises du secteur, après la crise consécutive aux attentats commis aux Etats-Unis. Il a également passé en revue les relations avec les fournisseurs, distribuant félicitations ou reproches (notamment à Eurotunnel), et a rappelé l’action du syndicat pendant la mise en redressement judiciaire d’Air Liberté, et avant la faillite de Swissair. Dans les deux cas, les fonds dus aux compagnies ont été bloqués sur un compte séquestre, et versés lorsque les billets ont été utilisés par les clients.
Le principal enjeu de l’année en cours est maintenant la négociation avec Air France sur le système de rémunération qui remplacera l’accord actuel. Le président du Snav s’est prononcé résolument contre la suppression de la commission de base, telle que les grandes compagnies nord-américaines l’ont décrétée aux Etats-Unis au début de ce mois. 
Il n’a pas été question de la prochaine élection du président du syndicat, qui aura lieu le 24 avril prochain. Il sera désigné par les 57 membres du Conseil national. Les candidats, qui doivent en être issus, ont une semaine pour se déclarer. César Balderacchi attend le feu vert de son entreprise (Wasteels), pour éventuellement se représenter. Richard Vainopoulos, président du réseau Tourcom, n’est pas candidat. Il avait adressé aux agences de voyages une lettre proposant neuf mesures pour améliorer le fonctionnement, l’efficacité et la représentativité du Snav, dont il est également administrateur. Hervé Hugueny