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La communication événementielle est sortie des années noires

L’ANAé a profité de l’IFTM-Top Resa pour présenter son baromètre annuel sur l’activité des agences événementielles. Bien que le secteur se porte globalement bien, il doit, comme le tourisme, de plus en plus faire face aux décisions de dernière minute.

À contre-courant du secteur du tourisme, la communication événementielle a enregistré des performances à la hausse en 2011. Comme chaque année, l’ANAé (Association des agences de communication événementielle) a interrogé ses 60 adhérents pour recueillir leur perception sur l’évolution du marché.

DES TENDANCES POSITIVES

« 2012 sera globalement une bonne année comme l’a été 2011. On est sorti des années noires. La communication événementielle a pris une place dans la stratégie de communication des entreprises », indique Gérard Denis, administrateur de l’ANAé. Ainsi, en 2011, 2/3 des entreprises ont fait appel à une agence événementielle pour mener une opération interne. Mais ces tendances positives ne cachent pas, néanmoins, une certaine inquiétude des adhérents. Pour 59 % des membres de l’association, la situation économique aura à court et moyen terme un impact sur le business des agences. Ainsi, 51 % des agences prévoient une activité stable cette année, 30 % une progression et 19 % une dégradation. « Il y a actuellement deux freins majeurs au développement de l’activité : les ressources humaines et financières », note Gérard Denis. Les annonceurs ont en effet tendance à juger que leurs équipes internes sont suffisamment compétentes pour organiser elles-mêmes les événements. En parallèle, les restrictions budgétaires des annonceurs poussent les agences à prouver leur valeur ajoutée de conseil pour décrocher un budget. Mais avant d’y parvenir, elles doivent affronter une multitude d’appels d’offres. « Il faut calmer le jeu », souligne Gérard Denis. L’ANAé s’était d’ailleurs emparé de ce problème en juin dernier en contactant le Médiateur de la République en charge des relations inter-entreprises afin qu’il accompagne l’association dans une démarche de progrès. Selon l’étude de l’ANAé, le nombre moyen d’agences mis en concurrence lors d’un appel d’offres est désormais de 3,3. « Le message commence à passer », poursuit-il.

Le baromètre de l’ANAé révèle également que les délais pour faire appel aux services d’une agence de communication événementielle sont de plus en plus réduits. « Le manque de visibilité est une tendance de fond », assure Gérard Denis. « Lorsqu’une agence est sollicitée trois mois à l’avance, c’est désormais du long terme ! » Ainsi, 64 % des agences interrogées estiment que le délai moyen est de plus en plus court, et 69 % jugent l’appréciation des relations avec les clients plutôt difficile.

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