La Belgique sécurise ses gares
Près de deux ans après une tentative d'attentat djihadiste, contre le Thalys, les autorités belges ont fini par installer des portiques de sécurité dans trois de leurs gares.
Portiques, détecteurs de métaux et scanners de bagages sont désormais opérationnels à Bruxelles-Midi, qui relie la capitale belge à Paris-Nord et Amsterdam.
Depuis le week-end dernier, les autorités belges ont fini d’installer des portiques de sécurité dans la grande gare de Bruxelles et dans deux autres stations internationales du pays, Anvers-Central (Flandre, nord de la Belgique) et Liège-Guillemins (Wallonie, est).
Des contrôles aléatoires
Les voyageurs désirant prendre des trains internationaux, comme le Thalys, sont désormais soumis à des contrôles "aléatoires". Le principe ? Les agents de sécurité des Chemins de fers belges (SNCB) sélectionnent au hasard, grâce à un petit appareil mobile utilisant un algorithme, certains passagers. Ceux-ci sont ensuite redirigés vers des portiques de contrôle, où ils passent au détecteur de métaux et où sont scannés leurs bagages.
"Aucun profilage" ne sera fait assurent les autorités, même si des policiers de Bruxelles-Midi ont été spécialement formés à la détection de "comportements suspects". L’installation des portiques s'est accompagnée de la mise en place de 400 caméras de surveillance supplémentaires. Selon l'agence de presse Belga, la mise en place de l’ensemble du nouveau dispositif a couté 15,7 millions d'euros.
Un système similaire de sas de sécurité est déjà en place au départ des Thalys à Paris-Nord à la suite des attentats du 13 novembre 2015.