L’Irak veut renouer avec le tourisme
Présent au WTM, le pays compte séduire l’Occident malgré les problèmes d’infrastructure et de sécurité.
L’Irak, présent au World Travel Market (WTM), souhaite « attirer des voyageurs d’Europe, d’Amérique ou d’Asie ». Une première après 10 ans d’absence aux grands salons internationaux. Certains tour-opérateurs occidentaux s’aventurent déjà au Kurdistan, et une agence britannique, Hinterland Travel, offre depuis cette année des circuits dans tout le pays.
Pourtant, outre les problèmes de sécurité, les infrastructures restent insuffisantes. De l’aveu même des autorités, les 784 hôtels du pays sont en piteux état et les aéroports offrent très peu de vols directs hors du Moyen-Orient. Le pays, qui met en avant des atouts culturels -mosquées, églises, sites archéologiques de la Mésopotamie- compte sur les investissements étrangers et le lancement de liaisons Londres-Bagdad par Iraki Airways et British Airways.
