Selon la comptabilisation effectuée vendredi en fin de journée, 8 907 991 accès au sites ont été totalisés, ce qui ne correspond toutefois pas au nombre de visiteurs uniques, certains étant venus à plusieurs reprises. Sur les 92 premiers jours d’exposition, la moyenne quotidienne de visiteurs s’est établie à 96 825 personnes. Si ce niveau est maintenu jusqu’à la fin, le nombre d’entrées pourrait atteindre autour de 18 millions et dépasser ainsi la prévision initiale ultra-prudente de 15 millions.

Toutefois, les organisateurs avouent qu’ils auront du mal à enregistrer 10% de visiteurs étrangers à terme, puisque la proportion actuelle serait d’après les statistiques disponibles inférieure à 5%.

La précédente manifestation de ce type à Hanovre (Allemagne) qui s’était soldée par 18 millions d’entrées avait été jugée très décevante. Selon certains observateurs, le concept d’exposition universelle est désormais épuisé à l’ère des loisirs virtuels multimédia. Ainsi, en 1970, l’Exposition Universelle d’Osaka (ouest du Japon), qui a symbolisé l’essor économique époustouflant du Japon, avait attiré quelque 64,2 millions de visiteurs.

A mi-chemin entre cité futuriste et parc d’attractions, l’exposition d’Aïchi est consacrée au défi du développement durable et présente force robots et innovations technologiques.
Cette manifestation accueille jusqu’au 25 septembre 121 pays (Japon compris), 4 organisations internationales, ainsi qu’un village regroupant plusieurs dizaines d’ONG, sur une surface totale de 173 hectares dans les collines boisées environnant Nagoya, à quelque 250 km à l’ouest de Tokyo.