L’Écosse, d’Edimbourg aux Highlands
Kilt et cornemuse, whisky et châteaux hantés… L’Écosse profite de ces clichés pour séduire les touristes. Et les Écossais n’ont pas à se forcer, tant ils sont restés proches de leurs traditions.
Certaines destinations suscitent naturellement la sympathie. Parlez de l’Écosse autour de vous, et vous verrez à quel point cette nation du nord de la Grande-Bretagne jouit d’une réputation favorable auprès des Français. Réminiscence de l’Auld Alliance (« Vieille Alliance ») qui unissait nos deux pays il y a fort longtemps ? Plus sûrement faut-il y voir l’attrait des paysages sauvages et des Écossais eux-mêmes, dotés d’un solide sens de l’humour et presque aussi francophiles qu’ils sont anglophobes, ce qui n’est pas peu dire ! Tout le monde trouvera donc une bonne raison de se rendre là-haut. Même les gourmands peuvent y trouver leur compte, particulièrement cette année car l’Écosse valorise sa gastronomie, qui ne se résume pas à l’étrange haggis, la panse de brebis farcie. Plus largement, cette terre du Nord séduira les amoureux des villes chargées d’histoire et les amateurs de paysages sauvages, dans les Highlands et dans les îles, ou plus simplement aux alentours des grandes métropoles. Les tour-opérateurs français qui programment la destination se félicitent de cet engouement et tous constatent une augmentation de la demande. Bémol cependant : la crise a poussé les Britanniques à rester chez eux, ce qui entraîne parfois des problèmes de disponibilités dans les hôtels. Plus embêtant, la région se trouve aux premières loges en cas d’éruption durable du volcan islandais Eyjafjöll. Mais rien d’insurmontable : l’Écosse est accessible par ferry, en traversant l’Angleterre ou depuis la Belgique, et en train, avec une connexion facile, à Londres, entre la gare d’arrivée de l’Eurostar et celle de King’s Cross, d’où partent les rames pour Edimbourg et Glasgow.
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