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L’e-tourisme moins tonique

Avec une progression de 23 %, le tourisme en ligne a bien tiré son épingle du jeu en 2008, selon une étude de Benchmark Group. Mais le rythme ralentit fortement.

Benchmark Group table sur une hausse des ventes inférieure à 10 % pour l’e-tourisme cette année, à environ 7 MdsE. Un rythme deux fois moins soutenu qu’en 2008. Signe de maturité, l’e-tourisme est affecté par la crise depuis la fin de l’an passé, selon la récente étude sectorielle du groupe, qui a questionné 120 sites : 38 sites d’organismes institutionnels, 43 sites de voyages et 39 spécialistes de l’hébergement en ligne.

LA TOILE CAPTE 20 % DES DÉPENSES

Certains sites se montrent plus optimistes que d’autres. Les spécialistes de l’hébergement de vacances escomptent + 14 % de croissance (contre + 24 % en 2008). En revanche, les acteurs majeurs, comme les grandes agences en ligne, anticipent seulement + 8 % environ, précise Nicolas Garmy, analyste au sein de l’éditeur du Journal du Net. Mais relativisons leur moindre dynamisme. Au global, les sites de voyage s’en sortent nettement mieux que les agences traditionnelles. Pour mémoire, les carnets de commandes des voyagistes étaient en repli de 8,9 % en cumulé de février à mai, et de près de 12 % en avril/mai (source Ceto). Quant à la billetterie aérienne, elle a reculé de 8,15 % en nombre de transactions au premier semestre selon Iata France. Internet reste donc un canal de distribution vigoureux.

Déjà, 20 % des dépenses des ménages liées au tourisme ont basculé sur la Toile. Fait à noter, qui va dans le sens du multicanal et de la brochure électronique : 40 % des internautes ayant acheté en agence ont préparé leur achat sur le Net, selon le dernier baromètre Fevad-Médiamétrie//NetRatings. Leur première motivation : la comparaison et la vérification des prix (pour 63 % d’entre eux), l’information sur les caractéristiques (40 %) et la disponibilité des produits (37 %). À l’inverse, 9% seulement des cyberacheteurs ont préparé leur achat en agence. Un chiffre à méditer.

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