L’aéroport de Nantes résiste grâce à son trafic domestique
Connu pour son dynamisme sur le trafic vacances, l’aéroport de Nantes affiche un petit recul global de près de 3 %, grâce à une bonne résistance du trafic domestique, soutenu entre autres par les low cost.
L’aéroport de Nantes Atlantique s’en sort bien et pas grâce à la politique de hub, chère à Air France. La seconde plateforme « vacances » de France a pu maintenir son activité sur ce segment avec 750 000 passagers enregistrés en 2009 (-0,8 %). L’aéroport a surtout su compenser la brutale chute du trafic international de 12,9 %, notamment à cause de l’arrêt des liaisons vers Londres dès novembre 2008 pour easyJet et avril 2009 pour Ryanair. « L’arrivée d’Air France sur ces axes « n’a pas permis de compenser la baisse de fréquentation des passagers britanniques », note l’aéroport. La compagnie nationale a également connu une forte chute de 7,19 % de son trafic intérieur vers la capitale, destiné à alimenter ses hubs parisiens. Malgré cette contre-performance, son trafic intérieur domestique parvient à dégager une petite croissance de 1,2 %, tirée essentiellement par les liaisons vers la province (+6,2 %) et notamment grâce aux nouveaux axes ouverts par les low cost vers Marseille pour Ryanair et Lyon pour easyJet. Au total, l’aéroport de Nantes connaît sa première baisse de trafic depuis 2002 de 2,96 % en 2009 contre une hausse de 5,47 % en 2008.
