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Infographie : les retombées économiques d’Airbnb en France

Le géant de la location d’hébergements entre particuliers, qui réunit actuellement 5000 hôtes à Paris, a dévoilé une vaste étude sur son impact économique en France.

 

"3,9 millions de voyageurs, dont 2,1 millions d’étrangers, ont séjourné en France avec Airbnb de septembre 2014 à août 2015", a expliqué Nicolas Ferrary, directeur France de la plate-forme.

"Ces voyageurs ont représenté un impact économique direct et indirect de 2,5 milliards d'euros sur un an", a-t-il ajouté. Environ 1,1 milliard d'euros vont dans les seules poches de Paris, qui reste la première destination mondiale du groupe né à San Francisco.

Un complément de revenus

Au-delà de cette photographie macro-économique, Airbnb a aussi jaugé les revenus moyens de chaque membre de sa communauté tricolore. Un hôte français gagne en moyenne 1970 euros par an (correspondant à 26 nuits), contre pas moins de 7000 dollars pour son alter ego américain. Ces revenus sont ensuite affectés à un loyer ou un prêt immobilier (21%) ainsi qu'aux dépenses courantes du foyer (33%), assure l'icône de l'économie collaborative, qui nie au passage toute responsabilité dans l'inflation immobilière de certaines villes. Telles sont les conclusions de l’étude dévoilée lors de l’Airbnb Open 2015, réunissant 5000  hôtes du monde entier à Paris, du 12 au 14 novembre. Les résultats, rassemblés dans l'infographie ci-dessous, reposent sur les réponses de 3 600 personnes et l’analyse du cabinet de conseil Asterès.

Plus de 60 millions de voyageurs ont séjourné dans un logement Airbnb depuis la création du site en 2008. Environ 6,5 millions de voyageurs ont ainsi visité la France, et ce n’est pas pour plaire aux hôteliers…

Les hôteliers pestent

L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) dénonce "l’industrialisation incontrôlée de la location de meublés touristiques de courte durée en Europe", et la concurrence déloyale qui en découle. Le groupement national des indépendants (GNI), qui représente hôteliers et restaurateurs indépendants, demande d'uniformiser les règles pour tous.

Selon Olivier Grémillon, directeur Europe de l’Ouest et Afrique d’Airbnb, la règlementation a déjà fait son chemin, et ce, depuis 2014. La loi Alur est venue encadrer la location saisonnière. De plus, le groupe américain a commencé à collecter la taxe de séjour à Paris, une initiative qu’il compte étendre à d’autres municipalités. "L'Etat s'est engagé à demander aux villes si elles veulent qu'Airbnb collecte la taxe de séjour en leur nom, et le montant demandé le cas échéant", indique Nicolas Ferrary. Reste à savoir quand ce fichier national sera finalisé.

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