Inflation : des hausses de salaires minimum dans les résidences de tourisme
Le secteur, qui compte 30 000 salariés, doit recruter 6 000 personnes de plus et 10 000 saisonniers pour la saison estivale 2023.
L’inflation impacte tout le monde, y compris les opérateurs de résidences de tourisme et d’appart’hôtels. Confronté à la hausse des prix de l’énergie et à l’accélération de sa transition écologique, le secteur fait également face, comme beaucoup d’autres, à une pénurie de main d’œuvre.
Déjà « des efforts significatifs » l’année dernière
Et malgré ce contexte économique tendu, la profession prend des initiatives pour redevenir attractive. Ainsi, les partenaires sociaux représentatifs de la profession ont décidé d’augmenter de 4% « tous les niveaux » de salaires minimum, sauf le E3 (employé) et le AM1 (agent de maîtrise), augmentés à +5%, « pour créer une incitation à la promotion de ces deux niveaux », selon un communiqué diffusé par le Syndicat national des résidences de tourisme (SNRT).
Les socio-professionnels ont également rappelé « les efforts significatifs » concédés l’année dernière (6 à 8% en deux fois), et plusieurs avantages à travailler dans le secteur (treizième mois, avec un niveau E1 à 13 fois le SMIC (donc 8% au-dessus des minima légaux), ouverts aux jeunes (42% de salariés ont moins de 34 ans) et en majorité féminin (59%). Le SNRT assure d’ailleurs que « les écarts de salaires entre hommes et femmes sont non significatifs ».
Selon Corinne Baras, la présidence de la Commission sociale du SNRT, « les exploitants […] font également des efforts sur l’aménagement du temps de travail pour améliorer la qualité de vie des salariés ».
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