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Incendies en Australie : le point de vue d’Asia

Pour Guillaume Linton, le PDG d’Asia, les incendies qui ravagent la côte est de l’État de Nouvelle Galles-du-Sud et de l’Etat du Victoria ne compromettent pas encore la saison touristique internationale de la destination.

Les images sont terribles et font le tour du monde : l’Australie, en proie aux flammes, affronte plusieurs épisodes de feux de forêt à l’ampleur dévastatrice. Pour autant, l’activité touristique n’est pas encore trop impactée à destination, selon Guillaume Linton, le PDG d’Asia, l’un des TO spécialistes de la destination. « Les incendies frappent une zone entre Sydney, Melbourne et Canberra, et fréquentée principalement par les touristes locaux », qui sont en pleine vacances d’été, selon le dirigeant.

Le Blue Mountains National Park qui, lui, attire des visiteurs étrangers, a rouvert ses portes après quelques jours de fermeture la semaine dernière. « Par contre, Kangaroo Island, et notamment le sud-ouest de l’île, est l’un des spots touristiques préférés des Français », reconnaît Guillaume Linton, par ailleurs co-président de PATA France. Refuge d’une faune endémique foisonnante, Kangaroo Island est, en effet, rongé par les flammes. « Mais l’Australie est un territoire qui fait la taille de l’Europe ».

« Soutenir l’Australie sans la bouder »

« Aménager un programme en fonction de la progression de la situation n’est pas difficile pour nous. Par exemple, ce week-end, des clients français qui devaient passer 3 nuits à Kangaroo Islands ont préféré longer la route côtière entre Melbourne et Adelaïde ». « Sydney et Melbourne fonctionnent, même si elles peuvent être menacées par des fumées toxiques, en fonction des vents. Même si l’événement est d’une grande ampleur, l’Australie a l’habitude de ces feux de forêt pendant la saison sèche, qui s’étend jusqu’à la mi-mars ».

« Nous restons attentifs », ajoute Guillaume Linton, qui ne constate pas, pour le moment, de baisse des réservations. « Même si, bien sûr, nous pensons avant tout à nos amis australiens, à nos salariés, à notre réceptif. Nous sommes de tout cœur avec les Australiens, et nous ne devons pas bouder la destination : c’est le meilleur moyen de leur prouver », conclut Guillaume Linton.

De son côté, le Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto) n’a pas délivré de consignes particulières, laissant le soin aux tour-opérateurs spécialistes de s’occuper de leurs clients (le pic de fréquentation touristique à destination se trouvant entre le printemps et l’été pour le marché français). Le Quai d’Orsay, lui, met régulièrement à jour les informations disponibles sur sa page Conseil aux voyageurs. A noter notamment : la ville de Sydney, porte d’entrée naturelle des voyageurs, ainsi que sa région proche connaissent des épisodes de dégradation de la qualité de l’air « sans précédent », note le ministère.

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