Australie : Asia veut s’imposer comme une référence
Le tour-opérateur, qui programme l’Australie depuis plus de 25 ans, veut surfer sur l’intérêt croissant des Français à l’égard de la destination pour fidéliser ses clients.
A l’occasion de la sortie de sa nouvelle brochure consacrée à l’Australie et au Pacifique, Asia a précisé ses ambitions sur la destination. « 2018 a été une année record pour l’Australie chez nous », explique Guillaume Linton, le directeur général d’Asia, recruté par le voyagiste en 2004 en tant que chef de produit Australie. Le TO a envoyé plus de 1000 clients en Australie en 2018, soit une hausse notable de 49%. « Des performances rendues possibles grâce à l’opération commerciale que nous avons menée avec le réseau Leclerc Voyages », reconnaît Yannick Barde, co-directeur de production. En une quinzaine de jours, et avec des produits à partir de 3000 euros, le réseau implanté dans les galeries marchandes du groupe éponyme permet à Asia d’enregistrer 400 clients. « Leclerc a une force de frappe évidente, génératrice de volume. Sans l’opération Leclerc, nous enregistrons une croissance du nombre de passagers de 14% », précise Guillaume Linton.
« Couvrir un large spectre »
Cette année, Asia a renouvelé sa production, proposant circuits accompagnés, autotours, croisières, excursions et hébergements insolites dans un catalogue* de 112 pages. « L’Australie nous permet de couvrir un large spectre de demandes. Nous répondons également à ceux qui veulent vivre le voyage de leur vie », estime Guillaume Linton.
L’Océanie et le Pacifique sont aussi des terrains de jeux idéaux pour fidéliser partenaires B2B et B2C. « Ce sont des produits compliqués, sur lesquels la maîtrise technique est essentielle, notamment au niveau de l’aérien. Un voyage réussi en Australie, au-delà d’une très bonne commission pour les agents, c’est un client qui revient dans son agence », conclut Guillaume Linton.
Asia entend par ailleurs profiter d’un regain d’intérêt des touristes Français pour l’Australie. En effet, en 2018, 142 600 Français ont visité le pays des aborigènes (+10,1%), faisant de l’Hexagone le troisième marché émetteur en Europe, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne.
*comprenant également la production en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Calédonie, au Vanuatu, dans les îles Fidji et Cook
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