Grévin & Cie prévoit une croissance d’au moins 15% cette année
Grévin & Cie a réalisé un chiffre d’affaires de 89,4 millions d’euros en 2001, en hausse de 18%, pour un bénéfice de 3,3 millions d’€ (-38,2%). Ses différents sites (Parc Astérix, Grévin, Bagatelle, Aquarium de St Malo…) ont accueilli 3,5 millions de vis
Le groupe de loisirs, qui entend se positionner comme un acteur européen majeur d’ici 5 ans, prévoit une croissance de son chiffre d’affaires d’au moins 15% cette année, grâce en particulier aux rachats successifs de deux parcs hollandais en 2001 (Dolfinarium Harderwijk et Avonturenpark Hellendoorn) accueillant ensemble plus de 1 million de visiteurs par an, et la reprise de deux sites du groupe Durand Allizé, placé en liquidation judiciaire: le parc mini châteaux à Amboise et l’Aquarium de Touraine. Il dispose par ailleurs de 20 millions d’€ pour poursuivre sa politique d’acquisitions cette année. Une douzaine de dossiers sont à l’étude en Europe, dont trois en France.
En revanche, le groupe a budgeté une baisse de fréquentation pour le seul Parc Astérix (1,65 million de visiteurs prévus en 2002 contre 1,815 millions l’an dernier), du fait de la concurrence des Walt Disney Studios, le nouveau parc à thème de Disneyland Resort Paris. Les premiers chiffres de fréquentation du Parc Astérix, qui a réouvert ses portes le 31 mars, font néanmoins espérer aux dirigeants que la fréquentation sera supérieure aux prévisions. Le parc de l’Oise ouvrira en 2003 une nouvelle attraction (un train fantôme) représentant un investissement de 6 millions d’euros. Et à l’horizon 2007, il étudie la possibilité de recontruire son delphinarium devenu trop étroit, qui pourrait constituer la base d’un second parc axé sur le monde de la mer et des animaux. « Nous avons acquis la connaissance technique du marché et une véritable légitimité avec notre delphinarium actuel et le rachat de Dolfinarium Harderwijk aux Pays Bas. Et nous sommes implantés au cœur de la forêt» précise Olivier de Bosredon, PDG de Grévin & Cie. «Mais pas question de développer un concept de resort comme le fait Disney». Ce site complémentaire pourrait attirer 400 000 visiteurs supplémentaires. TB