Face au surtourisme, de grands monuments adoptent un prix « haute saison »
L’Arc de triomphe, l’abbaye du Mont-Saint-Michel et les remparts de la cité de Carcassonne comptent parmi les huit monuments qui adoptent une nouvelle tarification à deux vitesses.
C’est une décision adoptée dans le cadre du Centre des monuments nationaux (CMN). Huit monuments emblématiques du tourisme français appliquent un tarif « haute saison » pour mieux gérer leurs flux touristiques.
Il s’agit de l’Arc de triomphe, de la Sainte-Chapelle, du Panthéon, de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, des remparts de la cité de Carcassonne, du château d’Azay-le-Rideau, du château d’Angers et des remparts d’Aigues-Mortes.
Ainsi, comme le montre la capture d’écran de son site web, l’Arc de triomphe facture 21 euros du 2 juin au 30 septembre (au lieu de 16 euros pendant la saison hivernale).
Sur la même période, l’Abbaye du Mont-Saint-Michel affiche pour sa part un prix de 15 euros (au lieu de 13 euros).
Cette nouvelle approche tarifaire vise à mieux répartir les flux tout en améliorant les recettes.
Les syndicats furibonds
Toutefois, dans ces monuments, les mercredis ou les fins de journée d’avril à septembre resteront au prix bas, de manière à ne pas pénaliser les familles.
Par ailleurs, une majoration du billet d’entrée, d’un euro, s’applique aux visiteurs qui ne réservent pas en ligne.
La nouvelle tarification des huit monuments provoque l’ire des syndicats du CMN. L’intersyndicale réclame l’abandon de la hausse tarifaire appliquée à la haute saison, « véritable attaque contre la démocratisation culturelle », et le retrait du supplément d’un euro pour les réservations aux guichets.
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