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Expériences/activités : Airbnb marque une pause

Est-ce le début de la fin de la rubrique dédiée aux activités ? Le géant de la location saisonnière Airbnb s’en défend.

Airbnb n’accepte plus les nouvelles expériences, et ne fixe pas de date de reprise des inscriptions d’activités. « Dans le cadre de notre objectif de perfectionner le service de base, y compris les expériences Airbnb, nous suspendons les soumissions de toutes les nouvelles expériences. Nous sommes enthousiasmés par l’avenir des expériences Airbnb et prévoyons de fournir plus d’informations dans les mois à venir », déclare l’entreprise dans un « statement » transmis à L’Echo touristique, initialement publié par notre confrère Skift. Le géant californien ne supprime pas pour autant les expériences en ligne, autrefois identifiées comme un levier majeur de diversification.

Cœur de métier

Mais pour l’heure, le leader de la locations saisonnières se focalise sur son métier historique, les locations saisonnières. Son cofondateur Brian Chesky avait d’ailleurs annoncé cette volonté de recentrage dès 2022. Ce qui représente un virage à 180 degrés par rapport à la feuille de route d’avant-Covid. 

Brian Chesky avait dévoilé en 2016 sa stratégie d’organisateur de voyages. C’était Trips, qui incarnait un tournant « majeur » dans l’histoire de l’entreprise.

Pour commencer, Airbnb avait alors ajouté dans son application les expériences – des activités sur quelques heures ou de quelques jours. Il était aussi question de développer la rubrique « lieux », soit des musées, sorties et autres restaurants. Et même des vols et des locations de voiture à terme.

Un modèle économique complexe

Airbnb a démarré ses « expériences » à Paris en mars 2017. Un an plus tard, le concept était étendu à la France entière.

Désormais, le géant de la locations saisonnières appuie clairement sur le frein. L’application comme le site internet ne montrent quasiment que les hébergements, dans leur grande diversité : bord de mer, piscine, avec vue… Au demeurant toujours active, la rubrique « expériences » est difficile à trouver, preuve de la mise en sommeil d’une catégorie difficile à faire décoller.

Le faible panier moyen, et donc la médiocre rentabilité qui en découle, représentent un frein majeur à la digitalisation des activités. A l’origine, Airbnb facturait une commission de 20% sur cette typologie de produits, allant du cours de cuisine à l’excursion African Fashion à Paris.

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