Dubrovnik restaurée est encore plus belle qu’avant
Katty Temime est agent de comptoir chez Comitour à Marseille. A la faveur d’un éductour, elle revenait pour la première fois en Croatie depuis la guerre.
Notre éductour Plein Vent a débuté par un départ matinal de Marseille à bord du vol d’Air Méditerranée. A l’aéroport de Dubrovnik, les agents de voyages venus de Lyon nous ont rejoints. En tout, nous étions 220 professionnels partant à la découverte de la ville croate, la nouvelle destination de Plein Vent.
Après l’arrêt photo sur les hauteurs de Dubrovnik, nous avons mis le cap sur le Tirena, l’hôtel-club vedette de Plein Vent cet été. Une dizaine de comédiens vêtus d’habits d’époque nous y attendaient pour une visite des lieux. Le complexe hôtelier de Babin Kuk, où se situe le Tirena, est entouré d’un grand parc de 18 000 m2. Cet environnement en prise avec la nature offre un cadre agréable avec un accès direct à la mer et des possibilités de balades. Les chambres sont très propres, tout vient d’être rénové. Juste un bémol pour les chambres triples dont le troisième lit d’appoint, un fauteuil qui se déplie, ne peut qu’être conseillé à un enfant de moins de douze ans. Mais tout ceci mérite d’être revu car, ce jour-là, les boutiques de la grande allée de shopping traversant le complexe étaient fermées, et la piscine en cours de finition. Le repas, pris à l’hôtel Tirena, était correct sans plus.
Nous sommes partis en- suite vers la vieille ville, à une dizaine de minutes à peine du Tirena. J’étais déjà venue à Dubrovnik lors d’une escale de croisière. Mais c’était avant la guerre. J’ai été très agréablement surprise par la reconstruction et le soin mis dans le moindre détail, comme ces tuiles vieillies remplaçant celles détruites sur les toits des maisons. Voilà qui va nous permettre de rassurer nos clients, enclins à penser que la guerre a laissé des séquelles. Dubrovnik est encore plus belle qu’avant !
Mon palais a succombé aux charmes de la gastronomie
J’ai découvert des endroits que je n’avais pas eu l’occasion de visiter lors de mon premier voyage, comme le monastère avec son joli cloître, donnant un aperçu du travail d’orfèvre des artisans, ou encore la vieille pharmacie. Les rues adjacentes à l’artère principale sont aussi très belles, avec leurs balcons et les plantes sur les escaliers.
Je déconseillerai Dubrovnik pour du balnéaire pur. Malgré la qualité de l’eau, ce n’est pas la Tunisie ou les Ba-léares ! Mais je la recommande pour un séjour détente allié à une découverte culturelle. La ville mérite à elle seule le voyage dans ce pays. Le soir, nous avons dîné dans un restaurant de la vieille ville, le City café. Un repas délicieux servi sous forme de buffet à base de produits de la mer. J’adore ça ! Comme je l’explique souvent à mes clients, le fait d’être en pension complète n’est pas la bonne solution pour apprécier la gastronomie locale. Ce repas m’en a encore plus convaincue !
Dans ce restaurant, après un discours de Joost Bourlon, PDG de Plein Vent, l’ensemble de son équipe, très dynamique, nous a été présentée. Nous avons également assisté à un spectacle folklorique, avec notamment un petit garçon génial qui jouait de la guitare en chantant, sous l’oeil attendri de ses grands-parents. Mais c’était déjà l’heure de quitter la Croatie, après une courte journée de décou- verte !
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