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De Pékin à Pingyao, une Chine tout en contrastes

Virginie Chalon, agent de voyages chez Liaisons Aériennes Voyages (Tourcom) à Paris, a découvert la Chine en mars avec l’opération Challeng’Air 2006 d’Air France.

Je participe depuis plusieurs années déjà à Challeng’Air, le programme d’Air France qui récompense ses meilleurs vendeurs. Mais un peu comme quand on joue au Loto, sans y croire vraiment. J’ai pourtant gagné le gros lot cette année avec 24 autres agents de voyages, sur un total de 8 000 participants ! Et pas n’importe lequel : six jours en Chine, une destination inconnue pour moi.

Le programme, concocté par Maison de la Chine, ne nous avait pas été dévoilé avant le départ : chaque jour, chaque heure même, fut une surprise. Dès notre arrivée à Pékin, nous avons commencé par la visite de l’incontournable et immense Cité Interdite. Palais de l’Harmonie suprême, palais de la Pureté céleste… : le dépaysement fut immédiat, avec ces constructions de bois en pagode, habillées de motifs chinois colorés très complexes. Malheureusement, la pluie battante a un peu gâché la visite.

Le soir, nous nous envolions pour Taiyuan, dans la province du Shanxi, avant de rejoindre Pingyao en bus. Des voiturettes, façon Mini Moke, nous attendaient pour pénétrer dans la cité fortifiée, interdite aux automobiles. La neige avait succédé à la pluie et les rues étaient d’un blanc immaculé ; sur les maisons en bois, des dizaines de lanternes orange perçaient la nuit. Magique ! Nous avons pris nos quartiers dans une maison d’hôtes traditionnelle haut de gamme. Une agréable surprise, car je ne m’attendais pas à trouver ce type d’hébergement de charme en Chine.

C’est via une chasse au trésor que Pingyao nous a dévoilé ses charmes et son histoire. Parmi les épreuves, il fallait acheter des timbres à la Poste, marchander une paire de chaussures… On s’est bien amusé, même si l’accueil des habitants fut un peu froid. Le soir, la ville célébrait la Fête des lanternes. L’occasion de goûter un dessert cuisiné uniquement pour l’événement. Nous l’avons surnommé les yeux, à cause de sa ressemblance avec ces organes ! J’ai néanmoins surmonté mon dégoût pour ces boules blanches gluantes, présentées dans un bouillon. J’ai bien fait car j’ai découvert un met délicieux, à base de noix de coco. La fête s’est poursuivie jusque tard, avec des danses du dragon, un feu d’artifice et, toute la nuit, des pétards ont sonorisé les rues.

Grande Muraille et bulles

En repartant vers Taiyuan, nous avons fait une halte dans la citadelle de la Famille Chang : 150 000 m2 de pavillons et galeries richement décorées. Puis, à quelques kilomètres, j’ai apprécié l’ambiance zen et les magnifiques arbres centenaires du temple Jin Ci, réputé pour ses immenses statues de terre cuite et ses sources d’eau chaude. Et le soleil était enfin de la partie ! Nous avons rejoint Pékin, par le train de nuit, au départ de Taiyuan. Folklorique, car les couchettes ne sont pas dans un compartiment mais ouvertes à la vue de tous. A la bonne franquette quoi !

Les derniers jours dans la capitale nous ont réservé d’autres surprises : accueil au champagne sur la Grande Muraille, dîner au Lan, un bar lounge à la décoration hallucinante signée Philippe Starck, nuit dans les chambres raffinées du Raffles Beijing… Bref, entre Pékin la moderne et Pingyao l’ancienne, j’ai eu le souffle coupé pendant tout le voyage par la beauté des sites et le choc culturel. Et comme la Chine est loin de m’avoir livré tous ses secrets, je me prépare déjà à d’autres voyages !

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