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Cuba, la belle rebelle

Métissée d’architecture coloniale et de plages de sable blanc, Cuba attire un nombre croissant de voyageurs français. TO et agences profitent de cet élan.

Cuba, ses vieilles voitures américaines, ses maisons coloniales, ses cigares… La grande île a bien des atours pour faire chavirer le voyageur. Le tourisme constitue sa deuxième source de revenus en devises après l’exportation des services professionnels. Le pays a accueilli 2,8 millions de visiteurs étrangers en 2012, en croissance de 4,5 % sur un an. Selon l’Office national des statistiques, plus d’un million de Canadiens ont foulé ses villes et ses plages l’an dernier, constituant de loin le premier groupe de visiteurs étrangers. Les Français se hissent au cinquième rang, avec 101 522 adeptes en 2012 (+7,6 %). Les agences en ligne américaines, incluant leurs filiales françaises, boycottent toujours la patrie de Castro.

UNE VALEUR SÛRE POUR LE PORTEFEUILLE DES TOURS-OPÉRATEURS

Les voyagistes s’en frottent les mains, et tirent plutôt bien leur épingle du jeu. Selon le bilan 2011/12 de l’Association de tour-opérateurs/Ceto, Cuba a attiré 28 244 clients en voyages à forfaits (+8 % sur un an). L’année précédente, la croissance avait même atteint 40 % ! Si l’île « crocodile » a du vent dans les voiles, la fréquentation française reste cinq fois moins élevée qu’en République Dominicaine voisine.

À la fois culturelle et balnéaire, la destination reste une valeur sûre dans le portefeuille des TO. Bien que Varadero concentre quelques ghettos touristiques, elle ne souffre pas d’un tourisme trop envahisseur. Il faut profiter de cette perle des Caraïbes, avant que des hordes de voyageurs ne troublent – un jour sans doute – l’indolence et l’art de vivre insulaire. Avant que déferle « La douleur du dollar », pour paraphraser le titre d’un livre signé Zoé Valdés : la proximité des États-Unis – la Floride n’est qu’à 160 km – pourrait vite faire de l’île la Riviera américaine. L’embargo commence tout doucement à se fissurer.

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