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Cousu… de fil blanc !

« C’est reparti pour… un vol. Air Littoral s’est trouvé un énième repreneur. Pas un flibustier du ciel, à l’image de Seven Group, tristement célèbre depuis qu’il a tenté de s’offrir la compagnie avec un chèque en bois, mais une entreprise solide cette fois-ci. C’est du moins ce qu’on aimerait croire, ou nous faire croire ! Car le nouveau propriétaire, le groupe Duménil, doit encore faire ses preuves. Jailli de « NULL »e part il y a quelqu

C’est reparti pour… un vol. Air Littoral s’est trouvé un énième repreneur. Pas un flibustier du ciel, à l’image de Seven Group, tristement célèbre depuis qu’il a tenté de s’offrir la compagnie avec un chèque en bois, mais une entreprise solide cette fois-ci. C’est du moins ce qu’on aimerait croire, ou nous faire croire ! Car le nouveau propriétaire, le groupe Duménil, doit encore faire ses preuves. Jailli de NULLe part il y a quelques semaines – à la veille des élections régionales -, il s’est découvert un subit intérêt pour le transport aérien, alors que son domaine de prédilection est la haute couture. Des podiums de mode au tarmac de l’aéroport, il y a pourtant un fossé. Un intérêt d’autant plus surprenant que les troubles qu’a connus le secteur n’incitent pas à y investir et qu’Air Littoral n’a jamais prouvé dans le passé la moindre capacité à dégager des bénéfices.

Au-delà de ces questions légitimes et de la nébuleuse juridique qui entoure cette reprise, il n’est pas non plus inutile de s’interroger sur la stratégie future du transporteur. Air Littoral est devenue un aéro-club, ironise un salarié. Et pour cause : avec désormais dix avions contre 32 en 2002, et avec 292 salariés contre plus d’un millier il y a deux ans, la compagnie va devoir batailler pour s’imposer dans le ciel français. D’autant que les fermetures de lignes envisagées, au départ de Nice, ont de quoi surprendre. Plutôt que de concentrer ses moyens sur le deuxième aéroport de France, Air Littoral préfère diluer ses efforts entre la plate-forme niçoise et ce qui reste de son hub de Montpellier. Il est vrai que le Conseil régional du Languedoc-Roussillon apporte dans la corbeille quatre millions d’euros ! Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, déclarait récemment son intention de se pencher sur l’avenir du transport aérien régional. Il y a urgence. Espérons seulement que l’histoire ne le rattrape pas et que cette reprise ne se traduise pas par un nouveau scandale politico-financier, à l’image d’Air Lib.

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