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Chute du nombre d’hôtels indépendants

La fédération de l'hôtellerie indépendante, qui est basée à Chambéry, pousse un cri d'alarme face à la diminution du nombre d’hôtels indépendants. Elle demande à la ministre du Tourisme de prendre des mesures d'urgence.

"1 698 hôtels indépendants ont définitivement disparu en 8 ans, soit 212 établissements en moyenne chaque année", souligne dans son communiqué la Fédération autonome générale de l'Industrie hôtelière touristique (FAGIHT). C’est à partir de son étude sur le nombre d'hôtels indépendants par département réalisée au 31 décembre 2003, puis au 31 décembre 2011, que la FAGIHT a décidé d’agir. Elle a adressé une lettre à la ministre du Tourisme, Sylvia Pinel, demandant la mise en place de dix mesures pour sauver la profession. Parmi elles figure la suppression des droits de succession pour tout repreneur qui s'engagerait à investir "immédiatement" dans l'établissement qu'il a acheté, à hauteur du montant de la taxe. Il est aussi suggéré que les "contraintes" de mise en accessibilité des hôtels aux handicapés et les normes incendies soient "plus raisonnables", a détaillé Claude Dumas, président de la FAGIHT.

La montagne particulièrement touchée

Les territoires de montagne sont particulièrement touchés par les suppressions d'hôtels, même si les implantations en zone urbaine ne sont pas complètement épargnées, souligne la fédération. La baisse du nombre d'établissements dans les massifs a atteint 16,13% en huit ans. "En montagne, les saisons sont courtes, mais les charges pèsent douze mois. Les investissements (spas, tennis…) coûtent chers et permettent de fidéliser une clientèle, mais pas réellement d'en gagner une", a expliqué à l'AFP le président de la FAGIHT, Claude Dumas "L'hôtellerie en secteur urbain, qui pourtant profite de l'implantation massive des chaînes d'hôtels, recule de 1,71%."
  
En trois ans, la France a perdu près de 4% de ses hôtels à cause de la crise, selon une étude publiée en octobre dernier.

 

 

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