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Blablacar lève près de 100 millions d’euros pour « accélérer »

Le leader du covoiturage est désormais valorisé à deux milliards de dollars, selon le cofondateur Nicolas Brusson.

L’entreprise fondée en 2006 lève 115 millions de dollars (97 millions d’euros) pour « accélérer » sa croissance, annonce un communiqué de presse. Ce tour de table inclut l’investisseur existant VNV Global ainsi que de nouveaux investisseurs, Otiva J/F AB et FMZ Ventures.

« Aujourd’hui, avec ce plan de financement, on se retrouve avec plus de 200 millions de cash, ce qui nous permet d’être agressifs », explique son directeur général Nicolas Brusson dans un entretien à l’AFP.

Une licorne qui vise la Bourse ?

L’opération valorise la société à deux milliards de dollars. « C’est clairement une licorne », souligne le cofondateur à l’AFP, soit une société non-cotée valorisée à au moins un milliard.

Pour Nicolas Brusson, cette levée de fonds sera sans doute la dernière du genre avant une éventuelle introduction en Bourse. L’introduction en bourse est « une possibilité que nous considérons, et à laquelle nous nous préparons, sans avoir défini de date pour le moment », nous indique pour sa part le service presse.

La plateforme observe une croissance à deux chiffres sur les marchés hors d’Europe, qui représentent aujourd’hui « bien plus » de la moitié de son activité. La levée de fonds doit soutenir une stratégie de croissance rapide dans ces pays, notamment grâce à de potentielles acquisitions. D’ailleurs, la plateforme annonce également aujourd’hui le rachat de la start-up ukrainienne Octobus, spécialisée dans la numérisation des opérateurs de cars.

Vers l’ajout du train

En Europe, son marché historique, Blablacar prévoit une forte reprise du voyage dès cet été. Sur le Vieux-Continent, le leader du covoiturage compte doubler la taille de son réseau de bus d’ici 18 mois, et commencer à inclure le train dans son offre multimodale.

Douze ans après sa création, Blablacar avait gagné de l’argent en 2018. Des acquisitions en 2019, dont Ouibus, la compagnie dite des cars Macron de la SNCF, l’ont replongé dans le rouge. Avec la crise du Covid-19, les comptes restent aujourd’hui déficitaires.

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