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Bangalore, un parfum de modernité

7 Alain Place, directeur de Place Voyages à Trith-Saint-Léger (59), a découvert Bangalore à l’occasion du récent congrès du Snav Nord-Picardie, dont il est administrateur.

Je connaissais déjà le meilleur de l’Inde, le Rajasthan. Le récent congrès du Snav Nord-Picardie organisé dans la ville de Bangalore, avec le concours de Thomas Cook et d’Air France, m’a permis de découvrir un autre visage du pays. Cette Silicon Valley indienne est située dans l’Etat du Karnataka, dans le Sud. C’est une destination d’affaires en plein essor, avec ses entreprises high tech, ses gratte-ciel et ses écoles d’ingénieurs. Sa population est passée de 3 à 7 millions ces 12 dernières années !

Très design, l’hôtel The Park, où nous avons séjourné, est à l’image de la ville. Sa décoration contemporaine, ses jeux de lumière et sa piscine tout en longueur lui donnent une touche à la Philippe Starck. Non loin, les quartiers chics étalent leurs grandes marques internationales. Les voitures sont récentes. Bangalore est un symbole pour l’Inde, en passe de faire triompher son économie, tout en s’émancipant des Européens.

A l’ombre des gratte-ciel, la tradition indienne

Malgré cet élan de modernité, on n’en reste pas moins dépaysé. Jusque dans les assiettes. D’ailleurs, les plats fortement épicés ont malmené l’estomac de quelques personnes du groupe ! A l’ombre des gratte-ciel, Bangalore grouille de monde, de tuc-tucs appelés auto-rickshaws et… d’ordures ménagères. Sans oublier les vaches sacrées qui déambulent au milieu des avenues, indifférentes au tohu-bohu. Partout, les femmes portent des saris hauts en couleur. A la différence du Rajasthan, leurs tenues ne trahissent pas de signe de pauvreté. Ici, le niveau de vie est supérieur.

Notre programme était très dense. Nous avons passé cinq heures par jour sur les routes, tantôt goudronnées, tantôt de simples pistes. Les autocars, plutôt rustiques, sont équipés en conséquence. Le châssis est surélevé, avec des suspensions renforcées. La vitesse moyenne est faible, la circulation infernale. Nous avons mis jusqu’à 1h 30 pour parcourir une vingtaine de kilomètres !

On y va plus pour les affaires que pour le tourisme

En quittant Bangalore, nous avons découvert une Inde plus authentique. Nous avons ainsi longé des rizières et des palmeraies, sous un soleil qui répondait toujours présent. Avant de visiter un village, un marché typique, un temple bouddhiste et un palais de maharajah. Autant d’étapes qui ont donné un aperçu d’une région à l’avenir prometteur. Mais la comparaison avec le Rajasthan, au patrimoine inégalé, serait incongrue. Si Bangalore dépayse, la ville ne pourra jamais se positionner comme une destination touristique à part entière. On y va d’abord pour affaires, et on en profite pour s’imprégner de la culture indienne.

Enfin, je m’étais préparé à la découverte d’une ville moderne aux accents californiens, marquée par la présence de sociétés comme IBM, Google et autres Microsoft. Dommage que nous n’ayons pas visité la zone où se concentrent les sociétés high tech, située à 20 kilomètres de la ville. Nous aurions mieux appréhendé l’Inde de demain. Nous avons sans doute manqué de temps, puisque notre voyage n’a duré que trois jours pleins. Il nous aurait fallu une demi- journée supplémentaire.

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