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Attentats : jusqu’où renforcer la sûreté aérienne ?

Suite à la tentative d'attentat du 25 décembre, contrôles, fouilles et restrictions se multiplient, notamment sur les vols à destination des Etats-Unis. Retards et crispations sont à prévoir. Pour quels résultats ?

L'attentat manqué sur le vol Amsterdam-Detroit de la Northwest Airlines du 25 décembre est à l'origine d'un renforcement des mesures de sûreté aérienne à travers le monde. Aux États-Unis, l'Administration de la sécurité des transports (TSA) a demandé aux compagnies d'intensifier leurs contrôles sur les vols vers le pays. Au terminal 2E de Roissy, les palpations sont désormais systématiques, comme la fouille des sacs avant l'embarquement. Tout objet devant être emporté en cabine doit être glissé dans un sac plastique transparent. Air France conseille, pour éviter les embouteillages, de prévoir d'embarquer en soute tous les bagages, seuls les sacs à main étant autorisés en cabine. Certaines compagnies, comme Air Canada et Singapore Airlines jouent la surenchère : interdiction de se lever une heure avant l'atterrissage, d'accéder aux bagages à main ou d'avoir des objets sur les genoux. Aéroports de Paris prévient de son côté : « il est conseillé aux passagers d'anticiper leur venue », des retards d'environ 30 minutes étant à prévoir. En France, le ministre de l'Intérieur a annoncé des sanctions contre les compagnies de pays à risque – Yémen, Syrie, Pakistan, Iran, Afghanistan, Algérie et Mali – ne transmettant pas à l'avance la liste des passagers. Une amende de 50 000 E, peine existante mais à laquelle il n'est pas fait recours, pourrait ainsi leur être appliquée. Brice Hortefeux envisagerait aussi de porter de 7 à 30 la liste des États jugés à risques. Les États-Unis ont pour leur part identifié 14 pays dont les passagers seront soumis à des contrôles plus stricts, dont le scanning corporel. Un outil controversé qui devait faire l'objet d'un débat européen à Bruxelles, jeudi dernier. Pourtant la multiplication des contrôles, jugée utile par les compagnies aériennes – mais coûteuse -, ne garantira jamais le risque zéro. « Les terroristes auront toujours une longueur d'avance », déclarait déjà un expert de la sécurité aérienne, au World Airline Forum de 2008.

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