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Athènes donne son feu vert à la privatisation de 14 aéroports

Gelée depuis l'élection du premier ministre Alexis Tsipras, la vente de 14 aéroports régionaux à un consortium allemand a reçu l’accord du gouvernement grec pour un peu plus d'un milliard d'euros.

C’est la première privatisation importante du gouvernement Syriza. Il vient en effet d’approuver la cession de 14 aéroports régionaux au consortium allemand Fraport-Slentel pour 1,23 milliard d'euros, selon un décret publié mardi 18 août au Journal Officiel.

Relance des privatisations

"Cela ouvre la voie à un accord définitif au cours des semaines à venir", a fait savoir une source gouvernementale grecque à l'agence Reuters. Suspendue depuis l’arrivée au pouvoir d’Alexis Tspiras, la privatisation de ces aéroports intervient dans le cadre des engagements pris par Athènes envers ses créanciers internationaux, en échange du troisième plan d'aide de 85 milliards d'euros approuvé par le parlement grec le 14 août dernier.

En novembre 2014, l'entreprise allemande Fraport avait remporté l'appel d'offres lancé par le Taiped (l'"agence des privatisations grecques") pour 1,23 milliard d'euros assorti d'un loyer de 22,9 millions d'euros que le consortium devra payer chaque année à l'Etat grec. Au mois de juillet, Taiped avait republié cet appel d’offres et demandé que le consortium allemand soit de nouveau désigné pour finaliser la transaction.

De Corfou à Santorin

Il s'agit notamment des aéroports de villes très actives ou touristiques comme Thessalonique, Corfou, Rhodes, Kos ou encore Santorin.

L’aile gauche de Syriza a immédiatement réagi, mardi 18 août sur son site, en dénonçant les prémices d’une "vente générale de la Grèce". Or ce n’est qu’un début. Selon le protocole d'accord établi par la Grèce et ses créanciers internationaux, les privatisations devraient s'accélérer dans les mois à venir pour atteindre 6,4 milliards d'euros d'ici à 2017, touchant notamment les ports et les chemins de fer.

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