Alitalia : vers un plan de la dernière chance
Une nouvelle société doit reprendre les seules activités rentables de la compagnie au bord de la faillite.
Mardi soir, une nouvelle Alitalia a été officiellement créée par 16 actionnaires italiens, qui se disent prêts à mettre un milliard d’euros sur la table. Son nom : la « Compagnie aérienne italienne ». Son président : le patron du groupe Piaggio, Roberto Colaninno. La recherche d’un partenaire étranger arrive au premier rang de ses priorités. Une alliance stratégique avec une grande compagnie européenne semble indispensable. Le gouvernement italien aimerait que ce soit avec le groupe aérien Air France-KLM. Le plan de relance prévoyant la scission d’Alitalia en deux sociétés – l’une viable, l’autre endettée et mise en faillite – devait d’ailleurs être présenté mercredi à Paris à la direction du groupe aérien. Pour mémoire, Air France-KLM a refusé au printemps de reprendre Alitalia,
Alitalia traîne une dette d’environ 1,2 milliard d’euros. Sa survie passe par un important programme de réduction des effectifs. Pour son sauvetage, le gouvernement italien, qui détient 49,9% du capital, va modifier sa législation sur les faillites.