Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Alitalia : la nouvelle compagnie Ita, c’est pour bientôt selon un ministre de l’Economie

Pour remplacer Alitalia, Rome espère lancer le 1er juillet une nouvelle compagnie aérienne nationale prénommée Ita. Mais il lui faut d’abord trouver un accord avec Bruxelles.

En Italie, le Conseil des ministres a approuvé le décret- loi « Mesures urgentes » pour contrer au maximum les effets du Covid-19 sur les entreprises, les travailleurs, les jeunes ou encore la santé. En grande difficulté, la compagnie Alitalia est forcément concernée. Dans le projet figure justement un prêt « n’excédant pas 100 millions et d’une durée maximale de six mois » accordé « afin d’éviter le risque d’interruption du service régulier de transport aérien et garantir la continuité territoriale ».

L’annonce de cette aide a été l’occasion pour le ministre italien de l’Economie, Daniele Franco de revenir sur les mécanismes de sauvetage de la compagnie aérienne. Les difficiles tractations entre Rome et Bruxelles devraient aboutir « sous peu », selon lui. « Ce dossier traîne depuis un certain temps, nous nous rapprochons d’une solution, d’un accord avec la Commission européenne pour le lancement d’une nouvelle société, Ita », a-t-il déclaré aux médias italiens.

Ita et Alitalia : les deux marques conservées ?

Ita, la future compagnie censée naître des cendres d’Alitalia, avait été créée en 2020 par l’ancien gouvernement dirigé par Giuseppe Conte qui comptait y injecter 3 milliards d’euros. Arrivé à la tête du gouvernement italien en février, Mario Draghi avait demandé à ses ministres de «négocier un plan pour Ita lui permettant » de voler de ses propres ailes « sans peser sur la collectivité ».

En 2017 et 2019, Alitalia a reçu des prêts étatiques d’un total de 1,3 milliard d’euros. Bruxelles examine, désormais, si cette aide est conforme aux règles de la concurrence. « La question importante pour la Commission est qu’il y ait une discontinuité entre l’ancienne Alitalia et la nouvelle Ita et je crois que nous devrions trouver sous peu une solution qui permettra à Ita de décoller », a déclaré Daniele Franco à la presse italienne.

Une fois conclu l’accord avec Bruxelles, la question d’éventuelles alliances avec d’autres compagnies aériennes se posera de nouveau, a indiqué M. Franco avant d’assurer qu' »il y a des partenaires intéressés ». « Je crois que la marque Alitalia telle que nous la connaissons sera maintenue », a déclaré en outre le ministre, laissant entendre que Bruxelles ne réclamait plus son abandon.

A lire aussi : 

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique