Air France promet -30% d’émissions de CO2 par passager-km d’ici 2030
A horizon 2050, Air France vise l’atteinte de zéro émission nette, c’est-à-dire une réduction drastique de ses émissions de CO2.
« Pour contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique en-deçà de +2°C, le transport aérien doit accélérer sa transition environnementale » estime la compagnie Air France. Et comme beaucoup de ses consœurs, actuellement sous le feu des critiques, la compagnie tient à faire connaître ses engagements. C’est pourquoi elle a décidé de lancer « Air France ACT ». Un programme présentant ses actions pour la réduction des émissions de CO2 de la compagnie.
Cette trajectoire repose sur trois piliers : réduire en priorité les émissions directes générées par les opérations d’Air France, diminuer les émissions indirectes en amont et aval des activités, contribuer à des projets permettant de retirer du CO2 de l’atmosphère.
L’engagement d’Air France est simple. La compagnie souhaite atteindre -30 % d’émissions de CO2 par passager-km d’ici 2030 par rapport à 2019, soit -12 % en valeur absolue.
12% des émissions totales
Cet objectif exclut les actions dites de « compensation », afin de ne prendre en compte que les mesures de stricte réduction d’émissions directes et indirectes. Une mesure forte quand on sait à quel point les programmes de « compensation » peuvent être parfois des usines à gaz.
L’engagement correspond à une réduction de 12% des émissions totales de la compagnie entre 2019 et 2030, selon les évolutions prévues d’activité, après une réduction de 6% atteinte entre 2005 et 2019.
A horizon 2050, Air France vise l’atteinte de zéro émission nette, c’est-à-dire une réduction drastique de ses émissions de CO2 couplée à des contributions à des projets permettant de retirer chaque année de l’atmosphère un volume de CO2 équivalent aux émissions résiduelles.
Pour atteindre ses objectifs, Air France active tous les leviers de décarbonation à sa disposition : le renouvellement de la flotte avec des avions de nouvelle génération, le recours accru aux Carburants d’Aviation Durables (SAF), la pratique de l’éco-pilotage , la mise en place d’une restauration plus responsable, pour en diminuer l’empreinte carbone, le développement de l’intermodalité.
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