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Air Cocaïne : les deux pilotes ont fui la République dominicaine

Condamnés à 20 ans de prison en août dernier en République dominicaine pour trafic de drogue, le pilote Pascal Fauret et son copilote Bruno Odos se sont échappés du pays et sont désormais en France.

Ils n’auront pas attendu l’examen de leur appel, qui doit avoir lieu dans deux mois. Condamnés en août dernier par les autorités de la République dominicaine à 20 ans de prison pour trafic de cocaïne, les deux pilotes français Pascal Fauret et Bruno Odos ont fui le pays malgré l’interdiction de quitter le territoire, comme le rapportait dès lundi Le Figaro. Ils sont désormais auprès de leurs familles, dans la région lyonnaise.

Une évasion rocambolesque

"Ce n'est pas une fuite", affirme le président de leur comité de soutien, Philippe Heneman, cité par Le Progrès. Pourtant, selon plusieurs médias, cet épisode a tout d’une évasion rocambolesque. D’après BFMTV, les pilotes, anciens militaires de l'aéronavale, auraient bénéficié de l’aide de "copains".

Simulant une balade à bord d’un petit bateau, ils auraient rejoint une embarcation plus grande afin de se rendre sur l'île de Saint-Martin d’où ils auraient ensuite pris l'avion vers l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Air France assure, de son côté, ne pas avoir pris en charge de passagers identifiés au nom de Pascal Fauret et Bruno Odos.

Soutien des politiques et du SNPL

Les deux hommes, ainsi que le passager Nicolas Pisapia et l'apporteur d'affaires Alain Castany, eux aussi condamnés à 20 ans de prison, avaient été interpellés dans la nuit du 19 au 20 mars 2013, alors qu'ils s'apprêtaient à décoller de l'aéroport de Punta Cana à bord d'un Falcon 50 où se trouvaient 680kg de cocaïne, répartis dans 26 valises.

Depuis le début de l’affaire, les Français ont reçu de nombreux soutiens politiques. Selon Valeurs actuelles, les deux pilotes auraient d’ailleurs quitté l’hôtel Embajador, où ils ont été vus pour la dernière fois, aux côtés de l’eurodéputé proche de Marine Le Pen Aymeric Chauprade.

Le syndicat de pilotes SNPL les soutient également. Après leur condamnation en août dernier, il avait dénoncé un verdict "injuste et inhumain".

Les deux autres Français sont restés sur place

Selon leur avocat français, Jean Reinhart, les pilotes ont signalé leur retour à la juge d'instruction marseillaise Christine Saunier-Ruellan, chargée du volet français de l'affaire.

Leur évasion pourrait toutefois compliquer la situation d'Alain Castany et de Nicolas Pisapia, restés en République dominicaine et assignés à résidence. Leurs proches redoutent qu'ils soient désormais incarcérés.

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