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Affréter un navire de croisières, une galère ?

Monter un programme thématique, organiser l’événement d’une entreprise ou gérer la demande d’un groupe : pour une agence peu habituée, l’affrètement d’un navire de croisières peut tourner au casse-tête. Mode d’emploi.

Malgré les déboires récents de NDS Voyages et Terre Entière avec CIC (Classic International Cruises), l’affrètement d’un navire reste le meilleur moyen pour une agence de voyages de monter un produit croisières sur mesure. À condition de préparer l’opération dans les moindres détails.

Itinéraire, dates, activités à bord, excursions, type et volume de clientèle attendue : c’est une fois défini ces critères qu’on se met en recherche du navire, par le biais d’un courtier ou en direct auprès des compagnies. Les plus demandés sont ceux de quelques centaines de passagers, plus faciles à remplir et surtout idéaux pour des programmes thématiques et des escales originales.

À l’heure du contrat, l’affréteur doit notamment indiquer à quels aménagements il compte procéder à bord. « Quasiment tout est possible, y compris renommer le bateau, du moment qu’on ne se lance pas dans de grands travaux », indique Antonio Donsanti, DG de Croisirama. Un acompte d’environ 15 % est versé dès la signature, puis le paiement est échelonné jusqu’au départ. « À 40 jours, il reste en général 20 % à régler », poursuit Antonio Donsanti. La commercialisation est ensuite confiée en intégralité à l’affréteur, qui définit lui-même sa politique de pricing.

L’armateur rappellera cependant qu’en tant que propriétaire des navires, il est en droit de modifier le programme de la navigation, par exemple s’il juge une escale dangereuse. En cas de problème en cours de croisière, l’affréteur est quant à lui, comme tout professionnel du tourisme, responsable de plein droit vis-à-vis de ses clients. À lui, donc, d’être suffisamment couvert par son assureur en responsabilité civile professionnelle.

Il faut s’y prendre au moins douze mois à l’avance.

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