Aéroport de Nantes : Volotea convoquée pour non-respect du couvre-feu
En quelques semaines, Volotea a déjà multiplié les retards dans l’aéroport de Nantes. La DGAC a convoqué les dirigeants.
Quelques jours après avoir fait parler d’elle pour des grèves très mal gérées, ainsi que le temps de vol de ses pilotes, la low-cost est maintenant accusée de ne pas respecter le couvre-feu à l’aéroport de Nantes. Selon nos confrères de France Bleu, le couvre-feu est entré en vigueur le 8 avril à l’aéroport de Nantes-Atlantique. Désormais, aucun avion ne peut décoller ou atterrir entre minuit et 6 heures du matin.
Volotea possède une base à Nantes avec plusieurs avions. « Elle peut donc demander des dérogations pour les faire revenir une fois que le couvre-feu a commencé en cas de « retard imprévu » indique France Bleu. Mais ce couvre-feu vient à peine de commencer que Volotea a déjà tiré sur la corde. Selon la DGAC et France Bleu, entre le 8 et le 11 avril, 15 vols sont arrivés après minuit dont 13 de Volotea. Dans la nuit du 15 au 16 avril, quatre vols ; trois de plus pendant celle du 17 au 18.
« Et il y a aussi eu au moins un décollage, pour Venise un peu après 2 heures du matin en début de semaine pour lequel il n’y avait pas l’excuse de ramener à la maison des avions basés à Nantes ». Toujours selon le média local, la direction de l’aviation civile « a convoqué les représentants de la compagnie pour leur rappeler l’obligation de respecter le couvre-feu ». Si elle n’arrive pas à prouver la raison de leur non-respect du couvre-feu, Volotea risque jusqu’à 40 000 euros pour chaque entorse.
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