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Adriana Minchella : « Passer le relais, au Cediv et à l’APST, c’est à terme ma priorité »

La patronne du Cediv se présente comme administratrice de l’APST cette semaine. Briguera-t-elle la présidence ? En tout cas, dans 2 ou 3 ans, Adriana Minchella espère raccrocher les gants.

L’Echo touristique : Vous vous présentez comme administratrice de l’APST, pourquoi ?

Adriana Minchella : Je me représente puisqu’en vertu des nouveaux statuts, nous devons démissionner pour éventuellement nous présenter à nouveau. J’ai déjà effectué au moins trois mandats à l’APST, j’avais été élue la première fois sous la présidence de Raoul Nabet. Les agences indépendantes, qui ont traversé des années difficiles en raison de la crise sanitaire, doivent impérativement être représentés. Pour l’instant, je ne vois pas de relève. Mais je veux préparer le terrain et passer la main à une personne qui connait les indépendants et va prendre le temps de s’investir pour les représenter.

A terme, je souhaite passer le relais au niveau du Cediv et de l’APST. C’est ma priorité.

Je prépare la fin de mon mandat, qui s’arrête en juin 2024.

Passer le relais au niveau du réseau du Cediv, que vous avez créé il y a 20 ans, c’est à quelle échéance ?

Adriana Minchella : Je prépare la fin de mon mandat (de deux ans, NDLR), qui s’arrête en juin 2024.

Qui pourrait prendre la suite ?

Adriana Minchella : Nous regardons. Tous les administrateurs actuels ont la capacité de le faire. Mais il faut s’organiser. C’est la question de la disponibilité qui pose problème dans les instances représentatives comme dans les réseaux de distribution. Il faut que la personne qui prend la tête du Cediv et de ses 200 adhérents trouve du temps malgré ses responsabilités dans sa propre entreprise.

Revenons à l’APST, êtes-vous candidate à la présidence ?

Adriana Minchella : Initialement, j’avais décidé de ne pas briguer la présidence, notamment parce qu’un tel mandat demande beaucoup de temps alors que j’en manque. Je ne pense pas me présenter. Mais je n’en suis pas totalement sûre… Serais-je légitime si j’obtenais une dizaine de voix ? Je me pose beaucoup de questions.

Pour moi, le siège de président, c’est la place de Laurent (Abitbol) qui est à la fois producteur et distributeur. Avec autour de lui des personnes de tous les horizons, au sein du conseil d’administration.

Aujourd’hui, nous ne savons pas qui sera administrateur parmi les 13 candidats, et pourra alors candidater pour la présidence. Je peux ne pas être élue. Mumtaz (Teker) également. Laurent est l’unique candidat assuré d’être élu puisqu’il est le seul à se présenter dans sa catégorie.

Le travail a été fait au sein de l’APST, mais la communication a fait défaut.

Alix Philipon sera restée six ans à la tête de l’association. Quel est pour vous le bilan de ses deux mandats de présidence ?  

Adriana Minchella : Nous lui avons donné les pleins pouvoirs pour faire avancer les dossiers. Elle a essayé de bien faire. Après, on peut ne pas être d’accord avec tout. Pendant les deux ans de pandémie, nous avons été un peu loin de la base. Le travail a été fait au sein de l’APST, mais la communication a fait défaut, en interne comme en externe. Alix nous a expliqué qu’elle était tenue de respecter des clauses de confidentialité. Mais le fait d’apprendre des choses par la presse professionnelle m’a dérangée.

Quels sont les chantiers prioritaires à l’APST ?

Adriana Minchella : Créer un lien très fort avec les adhérents et mener des contrôles plus pointus des adhérents. Il est impératif de redonner de la valeur à la caisse de garantie. Il faut en priorité régler ce problème de réassurance publique, qui n’est toujours pas appliquée. Sinon, le moindre problème peut coûter la vie à l’APST.

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