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Acomptes clients : l’Ectaa appelle les entreprises à se mobiliser

L’Association européenne des agents de voyages et des tour-opérateurs reste pleinement mobilisée sur le sujet sensible des acomptes.

Bruxelles envisage de limiter les acomptes à 20% du prix total du voyage, a rappelé Eric Drésin, lors du récent Forum du Seto à Deauville. Avec un paiement du solde à 28 jours du départ, a ajouté le secrétaire général de l’Association européenne des agents de voyages et des tour-opérateurs (Ectaa).

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une révision de la directive sur les voyages à forfait contre laquelle font front les EdV, le Seto et l’Ectaa. Des acomptes plafonnés à 20% s’avèrent largement insuffisants, expliquent-ils, puisque les agences et les voyagistes doivent payer leurs prestations des mois à l’avance.

Ce taux correspond à la législation allemande et donc à la pratique de TUI outre-Rhin, précise Eric Drésin. Seules l’Allemagne et l’Autriche ont instauré une limitation des acomptes.

Faire remonter des arguments

Bruxelles doit désormais considérer différents scénarios pour finaliser son projet. C’est là où l’Ectaa, avec la complicité des EdV et du Seto, souhaite agir. Comment ? En défendant les intérêts de la profession, exemples à l’appui. « La Commission nous demande de justifier notre désaccord. Nous sommes sensés alimenter leur capacité d’analyse par des données. Nous aimerions avoir la vision de l’industrie. »

Eric Drésin invite donc les entreprises à faire remonter leurs avis sur la question des acomptes, notamment via les EdV. Et l’association incite les grands groupes tels Disneyland Paris et le Club Med à écrire directement à Bruxelles, pour partager leur cas concret et leurs arguments.

La limitation des acomptes, si elle est actée, serait transposée en 2026 en France au plus tôt. Mais c’est dans les prochains mois que les discussions décisives auront lieu. Cette question « est devenu LE sujet » du moment avec la Commission européenne, pour l’Ectaa. En parrallèle, l’organisme demande toujours la création d’une protection contre l’insolvabilité des compagnies aériennes, comme au Danemark.

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