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3 Au fil des canaux

L’autre Venise du Nord

Pierre Le Grand avait en tête Amsterdam quand il fit construire Saint-Pétersbourg en 1703. Quelle imagination ! Il n’y avait alors que des marécages alentour. Avec ses 75 canaux, ses îles et ses ponts, la ville a aujourd’hui de faux airs de la Venise du Nord hollandaise . Les vélos en moins. Pourtant, tout visiteur rêve au moins dix fois pendant son séjour de se faufiler à deux roues entre les voitures, souvent coincées dans des embouteillages monstrueux.

La ville s’apprécie à pied, ou tout naturellement en bateau-mouche. Dépaysement garanti. Nous longeons l’île Vassilievski – où fut fondée l’ancienne capitale des tsars -, l’interminable Ermitage et des maisons bourgeoises aux façades baroques. Pierre Le Grand fit venir de grands architectes européens pour la construction d’une fenêtre sur l’Europe et d’un grand port sur la Baltique tout à la fois. Au loin, le port marchand fait tâche avec ses grues de dockers. Le soleil verse sur la Neva, couleur pétrole, des jets de bleu. Face au fleuve, les paroles de Fedor Dostoïevski résonnent : « Il n’y avait pas le moindre nuage dans le ciel, et l’eau était presque bleue, ce qui arrive rarement à la Neva », Crime et châtiment, 1866. Il faut pourtant se méfier de l’eau qui dort. « La ville a connu de nombreuses inondations, raconte Olga, au micro du bateau-mouche. Les inondations record de 1824, qui ont en partie noyé la ville, sont décrites dans le Cavalier de bronze de Pouchkine ». Les Pétersbourgeois dorment désormais tranquilles, grâce au double barrage qui empêche tout débordement.

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