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Les chiffres-clés de l’e-tourisme français

Poids du voyage en ligne, part du mobile, montée en puissance de Booking : une nouvelle étude de PhoCusWright donne les clés pour comprendre l'e-tourisme en France.

L’e-tourisme français montre des signes de maturité. De 42% en 2012, le taux de pénétration du online devrait passer à 45% en 2013, et à 48% en 2015.

En 2012, les ventes globales de voyages sur Internet ont atteint 18,5 milliards d’euros. Une manne que se répartissent les fournisseurs en direct (57%) et les agences de voyages en ligne (OTAs) (43%).

En raison de l’appétence des consommateurs pour les forfaits composés sur la Toile, la part des OTAs progressera au cours des prochaines années, estime le cabinet d’études américain PhoCusWright.

En 2015, l’e-tourisme français devrait grimper à 23 milliards d’euros, ce qui portera sa part de marché européenne à 18%.

Booking dépasse Odigeo

Booking.com a enregistré un bond de 50% de ses ventes en France en 2012. La centrale de réservations hôtelières, filiale de l’américain Priceline, a ainsi dépassé la taille de l’européen Odigeo (Go Voyages, Opodo, eDreams) l'an passé, et a sans doute consolidé ses positions en 2013.

En réponse notamment à sa position hégémonique, un grand nombre de pure players ont révisé leur stratégie, quitte à davantage se spécialiser.

Parmi les principaux joueurs de l'échiquier national, seul Voyages-sncf.com évolue à contre-courant, en ajoutant des activités à son portefeuille.

Le mobile, c’est 10% de l’e-tourisme

Les ventes de voyages depuis les terminaux mobiles gagnent du terrain, et devraient atteindre 18% de l’etourisme en 2015, contre 10% en 2013. Le train, avec Voyages-sncf.com, détiendra même le record de 28% dans deux ans, contre 16% en 2012. Paradoxe ou non, les compagnies low cost sont en retard, et s’acheminent vers un 10% de ventes mobiles dans deux ans, contre 18% pour les transporteurs réguliers.

Au niveau d’Internet, le marché tricolore reste complexe. Le réseau de distribution traditionnel demeure très important, explique PhoCusWright, à telle enseigne que toute entreprise souhaitant cibler les voyageurs français doit toujours développer des relations avec les agences physiques…

Tous ces éléments sont rassemblés dans la 9ème étude du voyage en ligne en Europe de PhoCusWright, un rapport très complet de 126 pages, qui permet aussi de comparer nos performances à celles de nos voisins.

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