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Emmanuel Foiry (Kuoni) : « L’une de mes plus grandes fiertés, c’est mon management »

Passer de l’ombre d’un cabinet comptable à la lumière de président de Kuoni, il ne l’imaginait pas. Et pourtant. Mais, finalement, la lumière ne lui a pas déplu. Le management est l’une de ses passions.

L’Echo touristique : Emmanuel Foiry, qui êtes-vous ?

Emmanuel Foiry : Je viens de changer de logiciel, je suis passé en 6.0… en fêtant mes 60 ans. J’aurai été fidèle toute ma vie à deux entreprises, celle de mon père puis Kuoni. Après mon service militaire, il a fallu que je commence à bosser, à 24 ans, et je n’étais pas un foudre de guerre. Je n’étais pas diplômé, je suis rentré dans le cabinet d’expertise comptable que dirigeait mon père.

Dans ma vie personnelle, je suis divorcé mais je vis en couple avec une autre personne et j’ai eu deux enfants, un fils et une fille. Ça a été un mariage réussi pendant 12 ans et un divorce réussi : nous avons gardé d’excellentes relations. Aujourd’hui, je suis en couple recomposé. Avec l’espérance de vie s’allongeant, ceux qui réussiront dans leur vie l’unique mariage, je dis « chapeau ». Je suis parisien, parisien, né dans le 12e arrondissement. J’adore Paris, que je connais bien, et j’aurai toujours un pied à terre à Paris.

Un grand pêcheur… devant l’éternel 

Comment vous trouvez Paris aujourd’hui ?

Emmanuel Foiry : Catastrophique. Je ne veux pas tomber dans la caricature, j’essaie de réfléchir aussi. Je crois savoir que, de tous les chantiers dans Paris, on peut en imputer 30% à notre maire qui est tant décriée, et donc plein d’autres chantiers ne relèvent pas d’elle. Mais force est de constater que c’est compliqué : Paris est sale, je confirme. C’est un chantier perpétuel. Je pense que je ne connaitrais plus Paris sans travaux, c’est impossible. Tout ça me rend un peu triste. On peut aussi parler de la place de la voiture, notre maire a raison sur le fond. Après, je ne suis pas sûr que la méthode soit bonne. Paris reste à mon sens très attractive mais il faut du changement. On a un président de l’Office du tourisme que nous connaissons bien (Jean-François Rial, Ndlr). Je sais qu’il est très sensible à ce qu’il appelle « le beau » … Je pense qu’il est temps que ça s’arrête.  Mais je suis un pur Parisien !

Comment fait-on pour passer de l’univers de l’expert-comptable à celui du voyage ?

Emmanuel Foiry : Dans le cabinet de comptable, je me suis occupé de Voyage Conseil, le tour-opérateur des caisses du Crédit Agricole. Puis, Kuoni est devenu client. Comme je connaissais le monde des agences de voyages avec Voyage Conseil, j’ai récupéré Kuoni. A l’époque c’était rue d’Amsterdam, en 1986 ou 1987. De fil en aiguille, j’ai aussi passé beaucoup de temps chez MVM. Je faisais en gros toutes les agences et les TO du cabinet. Un jour, en 1996, le groupe Kuoni est entré en Bourse. C’est moi qui ai certifié les comptes de Kuoni, j’ai participé aux audits d’acquisition de Scanditours.

 

Le président de l’époque a dit à mon patron, qu’il lui fallait un vrai directeur financier, parlant un peu anglais, quelqu’un comme moi… A un moment, je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». Je suis rentré chez Kuoni le 1er avril 1996, le jour des 90 ans de Kuoni. Et ce jour-là, mon premier au bureau, Jean-Paul Veslot (ex-PDG, NDLR) me demande de rester à une soirée organisée avec tous les salariés. Nous avons tous reçu une pièce en or, suisse. Je serais rentré le lendemain, je n’aurais rien eu. Devant 150 personnes j’ai été présenté à tout le monde et Jean-Paul a dit « c’est très certainement un très bon directeur financier parce qu’il rentre le jour où on distribue une pièce en or. » A l’époque le tourisme est encore un peu sous développé en termes de diplômés. Les dirigeants sont alors tous des voyageurs. Leur savoir-faire venait du voyage. C’est Jacques Maillot, Georges Colson…

J’ai été projeté beaucoup plus vite que prévu sur le devant de la scène.

Très rapidement je fais office de numéro 2 de Kuoni. C’est venu naturellement. Il y a souvent un tandem président-directeur financier parce que, dans les grandes boîtes, la finance est importante. J’étais ravi de mon rôle. Avec Jean-Paul, on s’entendait très bien. Puis il a commencé à me dire que les gens m’appréciaient, les Suisses aussi. A l’époque ça n’était pas commun que le directeur financier devienne président, après c’est devenu monnaie courante surtout chez nous.

Un jour, il m’a dit qu’il était malade, qu’il attendait des résultats. Le soir même il m’appelle pour me dire qu’ils ne sont pas bons et qu’il ne repassera pas au bureau. Il n’est jamais revenu travailler. Il est décédé 10 mois plus tard. J’ai été projeté beaucoup plus vite que prévu sur le devant de la scène.

Ça n’a pas été hyper facile au début. Après, j’ai enchaîné les bons résultats de 2001 à 2009. Kuoni France a toujours été très respecté dans le groupe. C’est la deuxième société du groupe Kuoni, et la première à l’étranger en 1927.

En 2009, les soucis commencent. Le groupe commence à déconner : les mecs arrivent et partent au bout de 6 mois. Les stratégies changent. Le groupe prend quelqu’un de TUI… Il applique des recettes qui ne marchent pas. Ça part dans tous les sens. Ils font tellement de conneries qu’a un moment ils veulent arrêter le tour-operating. On en a profité pour faire un MBO. 

Un vrai regard...

Qu’est-ce qui change quand on passe de patron-salarié à patron propriétaire ?

Emmanuel Foiry : D’un point de vue business, ça change peu. J’aurais du mal à dire que je gère la boîte de façon fondamentalement différente depuis qu’elle n’appartient plus à des actionnaires suisses. Je pense que ça fait partie d’une bonne morale de se dire que quand je suis patron salarié, je gère cette boîte comme si c’était la mienne. C’est une fierté. Mais dans la tête, ça change complètement ! Les plus belles années vécues dans le professionnel sont les 5 ans où on était tout seuls. Peut-être que nous avons eu de la chance d’être dans une période faste. Ne pas avoir de comptes à rendre à part tes banquiers – mais nous on n’en avait pas besoin – c’est d’un grand confort moral.

Quand on vous croise, vous avez l’air sévère. Cependant, y a toujours un petit coin de sourire un peu ironique…

Emmanuel Foiry : C’est marrant que vous me disiez ça, parce que j’ai plutôt l’impression qu’on me trouve d’un physique bonhomme et jovial. Je n’ai jamais entendu dire que j’avais un physique sévère. Je suis plutôt le comique de la bande en règle générale. En plus, les hommes « ronds » ont plutôt tendance à renvoyer une image joviale. D’une manière générale, je pense que tout le monde me traite de bienveillant, j’en suis même certain. L’une de mes plus grandes fiertés, c’est mon management. A un moment donné, pour ne rien cacher, je faisais le concours avec Patrice Caradec.

Bien souvent, un président salarié d’une entreprise, qui plus cotée en bourse, change tous les 4-5 ans. Et chez les fous, tous les ans. Pour ma part, j’ai réussi à me maintenir, par politique et bienveillance, sans embrouille depuis 2001 où j’arrive à la tête de Kuoni jusqu’en 2013 où je rachète. Quand je rachète, c’est parce que j’ai fait 12 années quasiment parfaites et qu’ils (au siège de Kuoni, NDLR) ont confiance en moi, qu’ils savent que je défendrai bien la boîte. On porte le nom de Kuoni, on a une licence de droits jusqu’en 2033. Donc c’est important pour eux, ils ne veulent pas confier leur boîte à n’importe qui. 

Parfois j’ai une tête de con.

Je suis très fier de l’image de cette boîte. C’est l’une des entreprises où il fait le mieux vivre de la profession. Tout cela est à l’image des dirigeants. Je vais faire une Macron : comme il dit, une boîte ça ruisselle. Parfois j’ai une tête de con. Si je crois qu’il faut faire blanc, que mon patron dit qu’il faut faire noir, je vais me battre comme un chien pendant des semaines et des mois. Je pense que je n’ai jamais imposé, j’ai réussi à convaincre plus ou moins, parfois a minima. Mais je n’ai pas un management autoritaire. Et je suis capable de changer radicalement d’avis si on me le prouve. Ça ne me gène absolument pas, je n’ai pas d’amour propre mal placé et je sais rendre à César ce qui appartient à César. Les bonnes idées, je ne me les attribue pas du tout. Quand ma DRH est arrivée ici, en provenance d’une grande boîte, et qu’elle a vu le comité d’entreprise CHSCT, elle a halluciné.

Cela étant, je pense que chez Asia c’est un peu pareil. Les bonnes boîtes on les connaît. Voyageurs du Monde c’est devenu très gros, mais quand on connait les dirigeants c’est plutôt bienveillant. Ici c’est très bienveillant, on regrette souvent de quitter Kuoni. J’ai souvent coutume de dire qu’on pense que l’herbe est plus verte ailleurs. Et c’est quand on est ailleurs qu’on s’aperçoit que ce n’était pas forcément vrai.

Emmanuel Foiry, la vie pour vous c’est quoi ?

Emmanuel Foiry : La famille, les amis et quelques passions. Si on n’en a pas, la vie est un peu triste.

La famille en premier plan. Un week-end sur deux, je le passe à Fontainebleau chez mes sœurs. Avant c’était chez ma mère, on est une famille très unie. Avec mes deux sœurs, on passe nos vacances depuis pour ma part 59 ans dans la même ville, au pays basque à Hendaye. Demain, il y aura nos petits-enfants, j’ai déjà ma filleule. Donc, presque 4 générations réunies… Cela doit être terrible ces familles où il y a vraiment des brouilles entre frères…

Ensuite les amis. Les vrais amis, on en a 3 ou 4 dans la vie. J’en ai perdu un il n’y a pas longtemps. J’en ai 2-3 qui sont très importants. Je dois avouer que cette profession m’a fait rencontrer des gens qui sont devenus des amis. Je suis copain avec « tout le monde ». J’ai une certaine liberté d’esprit et une forme de droiture. J’ai toujours dit qu’il fallait que je sois capable de me regarder droit dans la glace le matin. C’est la raison pour laquelle, parfois, je ne crains pas de prendre des décisions qui sont dures type PSE. Je ne suis pas une grande gueule, mais je n’ai pas peur de dire des trucs. Nous sommes sortis des Entreprises du Voyage à un moment, de l’APS aussi. Quand j’y crois, j’y crois. Je pense que les gens m’aiment bien parce qu’ils savent que tout ce que je fais, c’est en le pensant profondément. On peut se dire que je me goure mais jamais on ne me traitera de faux-cul. 

Dans les passions, il y a eu le sport. Beaucoup de sports de raquettes : tennis, pelote basque, squash. J’étais un très bon joueur de squash. J’ai une autre passion qui m’a pris beaucoup de temps, la pêche à la mouche. Mes parents ne voyageaient pas beaucoup. Mes premiers voyages à l’étranger ont été pour la pêche à la mouche. J’ai pêché dans beaucoup d’endroits du monde entier. J’ai notamment pêché tout au Nord du Canada. Il m’a fallu 36h en avion et en hydravion pou arriver chez des Indiens inuits où j’ai passé une semaine sous des tentes avec des millions de moustiques. Les pêches ont été exceptionnelles. 

Si vous le pouviez, dans votre vie, changeriez-vous quelque chose ?

Emmanuel Foiry : Dans ma vie professionnelle non. Si j’avais fait de graves erreurs, je ne serais pas là aujourd’hui. Je pense que je peux être fier de ma carrière. J’ai eu la chance de ne jamais être sans emploi, de ne jamais être viré. Il y a eu des moments de tensions, des trucs un peu durs. J’ai acquis une indépendance financière en achetant Kuoni. La société a été vendue à mon directeur général et à moi, on a souhaité redonner une partie des actions à 10 collaborateurs d’ici et mon comité de direction. En la revendant (à DER Touristik en 2018, NDLR), j’ai fait un beau coup financier, que j’ai fait faire a beaucoup de mes collaborateurs aussi. On a bien travaillé pendant 5 ans, on a bien vendu 5 ans après. On a fait du bien à beaucoup de personnes. Dans ma vie personnelle, si j’étais encore dingue amoureux de ma première femme, qu’on ne se soit jamais quittés… C’est mieux que divorcer. Après je n’ai pas eu de brouilles terribles avec des amis, il y a très peu de choses que je changerais, franchement.

9 commentaires
  1. Mademoiselle KUONI dit

    Réponse à Mr Kuoni et Employéeheureusechezkuoni,

    Vous ne semblez pas avoir bien lu et compris les propos de Mme KUONI que je soutiens à 100% et que nous sommes des dizaines à soutenir car cela fait beaucoup parlé en interne.

    Mme Kuoni a écrit ce que nous pensons et que nous disons à nos managers. Pour quelle réponse ? « vous avez de la chance d’avoir gardé votre travail alors ne vous plaingnez pas et redoublez d’efforts »…. mais nous ne faisons que ça des efforts ! pour quelle reconnaissance au final ? rien. on ne demande pas grand chose, juste du renfort et des augmentations de salaire…

    M. FOIRY a peut être des qualités humaines incontestables mais cette interview est une grosse erreur de communication et de timing ! mettre en avant de la sorte sa réussite quand ses équipes n’en peuvent plus et le répètent à longueur de journée, oui ça nous donne la nausée. On lui reproche juste de ne pas avoir partager l’argent qu’il a gagné en partie grace à nous et de bloquer toute augmentation en se cachant derrière la Covid.

    Je suis employée chez Kuoni depuis près de 20 ans et je vois la dégradation de l’ambiance de travail. Tout n’est pas de la faute de M.FOIRY mais en tant que PDG il doit aussi assumer cela dans son portrait…

  2. employee heureuse chez kuoni dit

    Cher ?? vous parlez de courage et de vomissement et vous vomissez votre venin en anonyme ! Cherchez l’erreur.

  3. empolyeeheureusechezkuoni dit

    Ca parle de courage et de vomissement et ça vient vomir son venin en anonyme ! Cherchez l’erreur

  4. MR KUONI dit

    Chère Madame Kuoni,
    Curieux patronyme d’ailleurs pour une personne qui lui ressemble si peu et qui semble si éloignée de ses valeurs… A vous qui dites avoir la nausée en ces lieux, sachez que c’est exactement le sentiment que vous avez suscité à l’écrasante majorité des vrais ‘’Kuoniens’’, actuels ou ayant passé souvent en nos locaux de longues et heureuses années… Accessoirement, et au-delà du manque du courage qui vous pousse probablement à ne pas être encore partie vomir ailleurs dans l’herbe soi-disant plus verte d’autres cieux, il serait tout de même probablement temps pour vous par salut public ou à minima personnel d’assumer vos dires, vos actes et vos pensées en les mettant en correspondance avec vos mots… Sachez encore que si le paradis au travail n’existe peut-être pas, je peux vous assurer pour l’avoir vu de près dans plein d’anciennes vies, que l’enfer, lui, revêt bien parfois dans certaines entreprises, une effrayante réalité qui n’a pas cours chez Kuoni.
    Ensuite, celui qui voit la lumière en entreprenant quelque chose est bien souvent contraint de la poursuivre envers et contre les autres, face à ceux qui voudraient bien le faire à sa place ou même faire exactement le contraire… Mais surtout surtout il doit le faire face à l’immense armée de tous ceux qui ne font strictement rien comme cela est votre cas vraisemblablement sur le sujet…

    Enfin à force de hurler contre les ‘’salauds de riches’’, dans le monde du travail comme ailleurs, il faut peut-être aussi se demander ce que feront tous les suiveurs à la critique facile lorsqu’il n’y aura plus d’entrepreneurs capables en prenant des risques personnels de créer de la valeur en faisant vivre un tout petit peu plus qu’eux-mêmes.
    Cela ne parait pas illogique que ce soit récompensé quand ça marche, puisque ça peut aussi couter très cher quand cela ne marche pas… Mais vous savez quoi ? Si c’est si facile… Essayez donc vous-même de faire pousser de l’herbe plus verte, mais n’en mangez pas trop au risque d’en vomir…

  5. Jean Michel Roger dit

    Je me rappelle de ce coup de tel chez moi juste après le décès de Jean-Paul VESLOT en 98 je crois ou tu nous demandais si nous souhaitions poursuivre avec toi l’aventure Kuoni .. J’avais bien sûr répondu oui très vite et contrairement à d’autres qui le pensent .. Tu as toujours été très proches de tes employés et de tes équipes et toujours à disposition encore maintenant .. Un vrai BIG BOSS avec lequel j’ai aimé Bosser ..

  6. Madame Kuoni dit

    Merci M. FOIRY pour ce beau moment d’auto-satisfaction.

    Je crois que nous sommes plusieurs chez Kuoni à avoir eu la nausée après avoir lu votre interview.

    par où commencer ?

    « La société a été vendue à mon directeur général et à moi, on a souhaité redonner une partie des actions à 10 collaborateurs d’ici et mon comité de direction. En la revendant (à DER Touristik en 2018, NDLR), j’ai fait un beau coup financier, que j’ai fait faire a beaucoup de mes collaborateurs aussi. On a bien travaillé pendant 5 ans, on a bien vendu 5 ans après. On a fait du bien à beaucoup de personnes. »

    On aurait aimé tous en profiter. Car vous oubliez M. FOIRY que si vous avez pu faire un aussi gros bénéfice (plusieurs millions d’euros) c’est grâce aux petites mains qui travaillent sans relâche pour tenir cette boite debout malgré les crises.
    Les salariés ont-il été consultés pour acheter des actions ? non ! tout a été fait entre managers et directeurs qui se sont partagés le gâteau en quelques parts.

    Et quand M. FOIRY a vendu, a-t-il partagé le pactole de plusieurs dizaines de millions avec ses équipes ? Non, en tout cas seuls les managers ayant acheté des parts ont touché leur part mais pensez-vous que M. FOIRY aurait pu se dire « allez je laisse 200 000 euros à partager entre tous les salariés » ? Non, bien sûr.

    « c’est l’une de des entreprises où il fait le mieux vivre de la profession » : oui quand on est directeur ou PDG peut être mais dans le Kuoni d’en bas, nous sommes pressurisés à fond pour faire du chiffre, on demande de tout faire, de tout savoir alors que les services sont en équipe réduite que les lignes s’accumulent, etc…

    Et n’osez pas demander du renfort ou une augmentation de salaire on vous dira que c’est la crise à cause de la covid. Merci la covid de servir d’excuse à la direction pour ne pas augmenter ses équipes.

    « on regrette souvent de quitter Kuoni. » Tiens je connais beaucoup de personnes qui sont bien contentes d’avoir quitté Kuoni ! Et nous sommes plusieurs à préparer notre départ, là où l’herbe ne peut être que plus verte…

  7. Phiilippe Bauvois dit

    Cher Emmanuel. Ce fut un plaisir de croiser votre chemin pendant quelques belles années et de vous accompagner sur le plan assurantiel au sein du Cabinet GIRAUD. Je garde effectivement de vous le souvenir d’un homme qui savait ce qu’il voulait mais qui était droit et qui savait faire confiance.
    Même si j’ai quitté votre métier à regret je vous suis toujours de loin avec grand plaisir
    Philippe BAUVOIS

  8. denizot dit

    Emmanuel, en effet un homme exceptionnel qu’il fait bon croiser, et qui laisse à jamais un souvenir extraordinaire lorsque l’on a eu la chance de travailler quelques années avec lui…

  9. François Filloux dit

    C’est très exactement la perception que j’ai d’Emmanuel , un grand patron , avec qui j’ai toujours de très bonnes et chaleureuses relations urbi et orbi Kuoni.

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