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Vue du ciel

Fidèle à son engagement de fournir régulièrement des données chiffrées inédites sur le marché, L'Écho touristique vous propose aujourd'hui de découvrir son 1er palmarès des compagnies aériennes en France.

C'est grâce à un travail de data-journalisme minutieux, dont vous connaissez déjà la portée au travers de nos différents palmarès (financier, des voyagistes français, des BTS Tourisme), que nous sommes en mesure aujourd'hui de vous délivrer cette photographie du ciel aérien français. Un éclairage riche en enseignements qui vient, chiffres à l'appui, confirmer des tendances fortes mais aussi mettre en perspective des évolutions de trafic depuis 2010, des parts de marché, ou encore des nouveaux entrants. Ainsi, c'est sans surprise que l'on constate que les compagnies étrangères et low cost continuent de gagner du terrain et tirent la croissance d'un trafic qui, en France, se situe à 2,6 % soit en deçà de la croissance du trafic mondial (5 %).

Dans le ciel comme sur terre, cette croissance est sans surprise à la peine en France, les courbes de l'aérien se calquant sur celle de la croissance économique. L'on sait d'ores et déjà que c'est du côté de l'Asie Pacifique qu'il faut chercher la hausse du trafic aérien qui, depuis cette zone, devrait représenter la moitié du trafic à l'horizon 2030. Portée par l'émergence d'une classe moyenne qui se compte en milliards d'individus désormais en capacité de voyager, cette projection est mathématiquement implacable. Une fois passée la réalité des chiffres qui promettent de beaux lendemains aux constructeurs Airbus et Boeing, faut-il désespérer du paysage aérien français ?

Dans un contexte ultra-concurrentiel, les compagnies françaises, et notamment Air France, ne sont certes pas forcément dans la meilleure des postures, bien que captant un tiers du trafic. Les choix stratégiques qui vont être annoncés cet été par la compagnie nationale devraient nous éclairer sur sa capacité à regagner des points en termes de compétitivité et donc de croissance. Mais en dehors de la rentabilité des compagnies qui restent un point névralgique, il s'agit de se montrer attractif et séduisant sur tous les maillons de la chaîne de valeur du voyage, et bien au-delà.

« Dans le ciel comme sur terre, cette croissance est sans surprise à la peine en France, les courbes de l'aérien se calquant sur celle de la croissance économique. »

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