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Voyages en France : ce que veulent les touristes européens

Interface Tourism livre une étude analysant les attentes de quatre marchés européens stratégiques pour l’Hexagone : les Espagnols, les Allemands, les Néerlandais et les Italiens.

Lorsqu’ils mettent le cap sur la France, nos voisins européens ne viennent pas y chercher la même chose. C’est ce qui ressort notamment de l’analyse livrée par Interface, qui a étudié les attentes et comportements des voyageurs espagnols, allemands, néerlandais et italiens. Des attentes qui varient et pour cause : les profils de voyageurs ne sont pas les mêmes d’un pays émetteur à l’autre.

Des profils qui diffèrent

Ainsi, les Allemands en France sont avant « tout des boomers en quête d’indépendance et de relation », souligne l’étude. La tranche d’âge majoritaire parmi les Allemands ayant exprimé leur envie de visiter la France correspond aux 50-64 ans, suivi de près par les 35-49 ans, est-il ajouté. « Ces actifs avec des moyens recherchent plutôt à louer leur maison de vacances (51%) ou à séjourner dans des hôtels indépendants 3-4* (39%). Le type de vacances qu’ils privilégient sont les séjours à la plage (66%), les vacances repos (53%) – qui peuvent d’ailleurs s’accompagner d’activités bien-être type yoga, retraite ou spa (32%) ou d’une visite dans un parc d’attractions – et les city breaks (47%). Mais ils apprécient aussi les séjours culturels et les expériences culinaires”, détaille Interface Tourism.

Les Italiens, eux, sont surtout représentés par « la génération X, avec une soif d’authenticité », constate Interface. “Parmi les Italiens, ce sont surtout les 35-49 ans (38%) qui veulent surtout découvrir la France. Ces familles et couples d’actifs privilégient les hébergements à taille humaine ou authentiques : hôtels indépendants de classe moyenne (42%) et Bed and Breakfasts (40%). S’ils aiment les vacances à la plage (65%), ils apprécient aussi les séjours urbains (42%) et les vacances culturelles ou historiques (40%). Ils sont sensibles aux questions d’accessibilité et aux destinations LGBT+-friendly.” 

Les Néerlandais, pour leur part, sont surtout « des millenials à la recherche de confort ». « Les 18-34 ans sont de loin majoritaires (37%) parmi les Néerlandais désirant visiter la France », nous apprend ainsi l’étude. Ils préfèrent louer une maison de vacances (45%), voire opter pour un resort (26%) ou un hôtel de luxe 5* (25%). Ils apprécient les séjours balnéaires (52%) et urbains (40%), mais aussi les vacances culturelles (36%) ou sportives (séjours actifs type randonnée, escalade, surf : 14% / séjours au ski : 12%). Ils attachent de l’importance aux mobilités douces et aux activités écotouristiques.” 

Les Espagnols, enfin, sont essentiellement des « 35-49 ans en mode slow tourisme ». « Les Espagnols intéressés par des vacances en France sont également plutôt issus de la génération X avec 40% d’entre eux âgés de 35 à 49 ans. Ils visent des hôtels indépendant 3-4* (46%), mais aussi des hébergements à la campagne (fermes, gîtes, etc.) pour 37% d’entre eux. Ils sont amateurs de séjours à la mer (67%) et de farniente (40%), ainsi que de vacances culturelles (47%). Ils adoptent le slow tourisme : ils aiment interagir avec les locaux, rencontrer de nouvelles personnes et accordent de l’importance aux activités & transports à faible émission carbone. »

Nature, sécurité et plage

Si les profils de voyageurs diffèrent, les 4 marchés se rejoignent globalement sur des critères de choix communs. Ainsi, les trois éléments les plus importants pour eux sont l’offre en termes de nature et d’activités de plein air, le niveau des standards de sécurité et la possibilité d’aller à la plage.

Enfin, si l’image de la destination France est globalement très positive, des efforts restent à faire pour mieux faire connaître son offre. « Sur la base d’un algorithme croisant trois critères de référence (perception d’une destination, connaissance de son offre touristique et expérience sur place), l’ETIM* permet d’obtenir un baromètre de l’image et de la notoriété de 100 destinations à travers le monde”, explique Interface Tourism. Or la France ne semble pas occuper du tout la même position sur ce baromètre selon les marchés européens. Si elle se situe toujours dans le top 20, elle occupe plutôt le haut du classement pour l’Espagne (France en 4e position) et l’Italie (7eposition), mais on passe dans la dizaine suivante pour les Pays-Bas (France en 16e) et l’Allemagne (17e position). »


*Le European Traveller Intelligence Monitor (ETIM) est  le nouvel outil de data d’Interface Tourism Insights. Avec un panel de 20 000 personnes interrogées à travers 13 pays européens, dont 10 000 sur les 4 marchés concernés (3000 en Allemagne, 3000 en Espagne, 3000 en Italie et 1000 aux Pays-Bas), la plateforme ETIM combine 5,7 millions de données pour proposer une analyse des tendances de voyage, détaille Interface.

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