Volare demande le maintien de sa licence de vol
La compagnie italienne à bas coûts Volare a demandé à l’Autorité nationale de l’aviation civile (ENAC) le maintien de sa licence de vol.
Volare, qui dessert notamment Paris depuis plusieurs villes du nord de l’Italie, espère toujours trouver une solution à sa crise financière. Ses dirigeants ont demandé un sursis pour poursuivre les opérations d’ici là, ont-ils à l’issue d’une audition devant l’ENAC.
Volare s’est déclaré lundi en état d’insolvabilité afin de demander à bénéficier du décret-loi Marzano pris en décembre 2003 par le gouvernement italien pour sauver le groupe alimentaire Parmalat de la faillite.
Volare (1 440 salariés) a brutalement interrompu ses vols et la vente de billets vendredi soir après la mise sous séquestre de ses avions à la demande des sociétés de location des appareils. La compagnie, qui cumule 320 millions d’euros de dettes, a perdu 45 millions d’euros l’an dernier. Une kyrielle de compagnies aériennes ont fait part de leur volonté de reprendre une partie de son activité.