Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Vacances 2025 : quelles destinations éviter cet été ?

Où partir loin des foules ? Deux études pointent des destinations trop fréquentées et des alternatives pour ceux qui aiment voyager à contre-courant.

Evaneos persiste et signe. Après son premier index du surtourisme en 2024 avec le cabinet Roland Berger, la plateforme française de voyage tente d’aider les voyageurs à faire des pas de côté.

36 destinations affectées par le surtourisme cet été

Evaneos a ainsi analysé 77 destinations internationales sur la base de l’index. Objectif : identifier celles qui sont trop fréquentées l’été. 36 destinations lui semblent « affectées par le surtourisme », parce qu’elles concentrent au moins 30% de leurs arrivées internationales sur les mois de juillet, août et septembre. Sans surprise, il s’agit surtout de destinations balnéaires. 

La plateforme d’agences locales cite notamment la Croatie (70%), le Monténégro (57%), la Bulgarie (57%), la Grèce (56%), l’Italie (47%), la France (46%), l’Espagne (41%). Sa direction a d’ailleurs décidé de ne plus vendre de voyages à Santorin et Mykonos pendant l’été. Tout en invitant à préférer la Grèce continentale. Reconnaissant ainsi que le surtourisme ne touche jamais un pays dans son ensemble, mais certaines régions ou sites en particulier. 

Ces chiffres reflètent « une forte dépendance saisonnière, posant des enjeux importants en matière de durabilité, de capacité d’accueil et de gestion des flux touristiques », explique Evaneos qui pointe aussi quelques mesures de lutte contre la surfréquentation. Dubrovnik a par exemple instauré un maximum de deux navires de croisière par jour, contre cinq auparavant.

Source : index du surtourisme d’Evaneos, publié fin 2024, sur la base de seulement 71 destinations. Depuis, Roland Berger a étudié davantage de pays, portant à 36 destinations celles « à éviter » l’été.

Plaidoyer pour la coolcation

« Plutôt que de subir la saturation estivale sur les plages de l’Adriatique, pourquoi ne pas changer de cap ?, commente Aurélie Sandler, codirectrice générale d’Evaneos. L’été est une formidable occasion d’explorer d’autres horizons, moins fréquentés. »

Berlin, Varsovie, Riga, Stockholm… « La mer Baltique offre en juillet-août des alternatives rafraîchissantes, culturelles et loin des foules », assure-t-elle. 

Un plaidoyer pour la coolcation, cette tendance de vacances à la fraîche dont L’Echo touristique décryptait en 2024.

Voyager à contre-saison

La plateforme a aussi identifié 41 destinations qui enregistrent moins de 30% de leurs arrivées internationales sur le troisième trimestre.

Parmi elles, figurent Cuba, le Sri Lanka, la Nouvelle-Zélande, le Brésil, l’Uruguay, le Costa Rica, le Cap Vert. Autant de destinations « soleil lointains » que les Français et les autres nationalités de voyageurs plébiscitent l’hiver.

Implicitement, l’entreprise incite à les découvrir l’été. Quand il y a moins de monde, à condition d’accepter des conditions météorologiques moins favorables.

15 destinations à éviter selon Fodor

La plateforme française n’est pas la première à pointer les destinations trop courues. Fodor’s Travel en a fait un rendez-vous de lecture, depuis 2018. Le guide touristique épinglait ainsi en 2023 les dix « pires endroits à visiter au monde ». Parmi eux, Etretat et les Calanques.

« Fodor’s ne prône pas le boycott des voyages : ils nuisent aux économies locales et n’apportent aucun changement significatif, expliquent les auteurs. Nous sommes convaincus que la première étape pour atténuer un problème est d’en reconnaître l’existence. La No List vise à mettre en lumière les destinations où le tourisme exerce des pressions insoutenables sur les territoires et les communautés locales. »

Le célèbre guide a publié sa « Liste noire 2025 ». Il s’agit de 15 destinations où l’impact négatif du tourisme sur la population locale et l’environnement l’emportent sur l’impact positif.

Dans sa « No list » figurent Bali (Indonésie) et des destinations européennes qui, selon lui et depuis des années, n’ont pas amélioré leur gestion des flux (Barcelone, Majorque, Venise).

A lire aussi : 

Laisser votre commentaire (qui sera publié après modération)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique