Venise

Le gouvernement italien va accorder 57,5 millions d'euros d’indemnisation aux compagnies de croisière et opérateurs du secteur pénalisés par l'interdiction faite aux grands navires d'accéder au centre historique de Venise.

La croisière pourra continuer de s'amuser, mais plus loin : les paquebots, accusés de mettre en péril le centre historique de Venise classé au patrimoine de l'Unesco, en seront bannis dès le 1er août.

La société italienne Thello a annoncé la fin de ces trajets à partir du 1er juillet. Mais les projets de TGV en France restent à l'ordre du jour.

Venise, vidée de ses flots de touristes pendant le pic de la pandémie, a accueilli son premier navire de croisière en 17 mois. En 2022, les paquebots ne pourront plus approcher de l’iconique place Saint-Marc et devront accoster dans le port…

L’été approche, et la compagnie de croisières a dévoilé son plan. « Un tournant » pour la reprise d’activité, selon Patrick Pourbaix, son directeur général pour la France, la Belgique et le Luxembourg.

Les géants des mers seront, pour l’instant, contraints de jeter l’ancre dans le port industriel de la ville, situé à plus de trois kilomètres de l’incontournable place vénitienne.

La Cité des Doges est passée du trop-plein au désert touristique. Or deux emplois sur trois sont liés au secteur du tourisme. Exsangue, la destination et tous ses commerces pourront-ils repartir sur une base plus responsable ?

Le ministère des Affaires étrangères a actualisé ses informations pour les voyageurs en partance et de retour d'Italie, notamment du nord du pays.

Venise, qui fait face à une crue historique, sollicite les dons pour réparer les dégâts. Et ce alors que la destination enregistre les premières annulations pour les fêtes de Noël.

La marée haute historique qui submerge Venise a provoqué un décès et des dégâts déjà chiffrés à plusieurs millions d’euros. Une situation “désastreuse” qui rappelle une nouvelle fois l’extrême fragilité de la Sérénissime. L'état de…