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Urgence !

« Ce n’est pas vraiment un scoop ! Air France a décidé de faire jouer sa désormais célèbre « clause de revoyure » et d’avancer d’un an (au 1er janvier 2005) la suppression de la commission. Depuis déjà plusieurs mois, l’Echo s’en faisait… l’écho. Il reste bien quelques membres du Snav pour feindre la surprise et menacer de porter l’affaire devant la justice. Mais il s’agit plus de faire pression sur la compagnie pour obtenir d’elle

Ce n’est pas vraiment un scoop ! Air France a décidé de faire jouer sa désormais célèbre clause de revoyure et d’avancer d’un an (au 1er janvier 2005) la suppression de la commission. Depuis déjà plusieurs mois, l’Echo s’en faisait… l’écho. Il reste bien quelques membres du Snav pour feindre la surprise et menacer de porter l’affaire devant la justice. Mais il s’agit plus de faire pression sur la compagnie pour obtenir d’elle des concessions (comme dans toute bonne négociation) que de menaces réelles. Car il semble bien que la messe soit dite.

On peut toutefois s’étonner du manque d’avancement des travaux sur le sujet. A qui la faute ? Air France, qui a tardé pour faire connaître sa décision définitive, ou le Snav, qui aurait pu l’anticiper ? Toujours est-il que le syndicat en est encore aux interrogations et aux réunions d’informations avec ses adhérents. Alors que les deux parties devraient plutôt en être au stade des propositions concrètes ! Dès janvier, la compagnie avait en effet précisé qu’elle souhaitait finaliser un nouveau système de rémunération avant l’été, pour que les agences aient le temps de mettre en oeuvre les nécessaires évolutions comptables et informatiques. Il ne reste donc plus que quelques mois pour régler une multitude de points, qui réclament de surcroît l’intervention d’organismes extérieurs, comme le ministère des Finances, pas forcément pressés…

Cette révolution n’est pas qu’urgente pour Air France. Elle l’est aussi pour les agences. Car comment vivre décemment en vendant un Paris-Nice à 80 euros l’aller-retour, qui valait jadis cinq fois plus, et qui ne rapporte plus que 6 euros ? Comment s’en sortir quand les prix en Europe ne cessent de s’effondrer, sous les coups de butoir des low cost ? Les distributeurs n’ont plus le choix : ils doivent au plus vite oublier un système jadis performant, mais devenu inadapté aux nouvelles conditions du marché. Encore faut-il que le Snav réussisse à faire passer le message au plus vite et ne se laisse pas déborder. Les prochaines semaines seront décisives…

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