United Airlines sort de la protection du Chapitre 11
Le deuxième transporteur américain avait déposé son bilan en décembre 2002. Durant sa période de restructuration, United Airlines a supprimé 20 000 emplois et a réduit ses coûts de 5,8 milliards d’€ par an.
37 mois. C’est le temps qu’aura duré la banqueroute de United Airlines, qui est sorti hier de la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, à la suite du feu vert donné par un tribunal de Chicago le 20 janvier dernier. Le deuxième transporteur américain avait déposé son bilan en décembre 2002, à la suite de la crise générée par les attentats du 11 septembre 2001. Au total, le transporteur aura supprimé 20 000 emplois, parvenant à réduire ses coûts de 5,8 milliards d’€ par an. Alors que nous allons de l’avant, United s’engage à continuer à améliorer ses coûts, son chiffre d’affaires et ses opérations pour optimiser ses ressources et disposer de marges compétitives. Nous avons obtenu beaucoup en nous restructurant pour repositionner cette compagnie et développer nos atouts, un réseau mondial inégalé et des employés dévoués. Nous pouvons faire encore mieux. Nous évoluons au sein d’une industrie très concurrentielle et considérons que rien n’est définitivement acquis, a déclaré Glenn Tilton, président de United.
Le plan de sortie de faillite prévoit une facilité de crédit de 3 milliards de dollars au total (2,5 milliards d’€), de nouveaux plans retraites et un redéploiement des lignes. En 2005, United a perdu 21 milliards de dollars, contre une perte de 1,7 milliards en 2004. Mais sans les provisions liées à la faillite, la perte 2005 ne serait que de 557 millions de dollars (461,8 millions d’€).