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Un fauteuil pour quatre

« Il y a le congrès « on » du Snav, celui des discours officiels, des soirées de gala et des séances de travail convenues. A ce titre, le congrès de Pékin n’a pas dérogé à la tradition, manquant sérieusement de passion. Pourtant cette année, avec les soubresauts qui ont récemment secoué un syndicat à bout de souffle, tous les ingrédients étaient réunis pour des débats constructifs. On aurait aimé que quelques heures soient consacrées à l’av

Il y a le congrès on du Snav, celui des discours officiels, des soirées de gala et des séances de travail convenues. A ce titre, le congrès de Pékin n’a pas dérogé à la tradition, manquant sérieusement de passion. Pourtant cette année, avec les soubresauts qui ont récemment secoué un syndicat à bout de souffle, tous les ingrédients étaient réunis pour des débats constructifs. On aurait aimé que quelques heures soient consacrées à l’avenir du Snav, que les opposants à son fonctionnement actuel, pourtant si prompts à s’exprimer le reste de l’année par voie de presse, aient le courage de défendre publiquement leur position. Au lieu de cela, nous avons eu le droit à un ridicule discours sur la nécessité de rester uni. Encore raté, dommage !

Heureusement, il y a aussi le congrès off, celui des bruits de couloirs, des déclarations officieuses et de l’intox… Avec la fin imminente du mandat de président de César Balderacchi, autant dire que c’est ce off qui a fait le bonheur des congressistes. Et chacun de sonder le terrain pour identifier les candidats à la succession. Dominique Vaucy, l’actuel président de la famille des producteurs de groupes au sein du Snav, est intervenu pendant les séances de travail. Une première pour cet homme du sérail, pourtant impliqué dans la vie syndicale depuis une vingtaine d’années ! Faut-il y voir un signe ? Mumtaz Teker, le PDG de Pacha Tours, serait également sur la ligne de départ. Mais en réalité, c’est plutôt un duel que les adhérents risquent d’arbitrer, un combat de haut vol qui pourrait voir s’affronter deux des personnalités les plus charismatiques de la profession : Georges Colson, PDG de Fram, et Philippe Demonchy, président de Selectour. On dit le premier prêt à céder la direction du TO toulousain, et ses propos à la tribune ont été perçus par de nombreux observateurs comme un signe ; propos qui ont obligé le second à annoncer sa candidature, la seule officielle à ce jour. Historiquement ennemis, les deux hommes s’affrontent sur le terrain commercial depuis de longues années. La bataille sur le front syndical pourrait être tout aussi piquante !

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